Libye : une troisième journée d'intervention

Le porte-avions français Charles-de-Gaulle sera opérationnel dès mardi pour l'intervention en Libye.
Le porte-avions français Charles-de-Gaulle sera opérationnel dès mardi pour l'intervention en Libye. © REUTERS
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avec agences , modifié à
- Suivez les événements de la journée de lundi en Libye avec Europe1.fr.

Lors de cette troisième journée d'intervention militaire, les forces de Kadhafi se sont retirées de Benghazi et Misrata. De nouveaux raids aériens ont eu lieu sur Tripoli, notamment dans le quartier où réside le colonel Kadhafi. Au niveau international, les pays sont divisés sur un éventuel commandement des opérations par l'Otan. Le Conseil de sécurité de l'ONU a accepté de se réunir à la demande de la Libye.

Revivez les événements de la journée de lundi relatés par Europe1.fr :

22h10 : La Libye ripostera en cas d'avance rebelle. Les autorités libyennes veulent la paix mais riposteront si les forces rebelles, tirant profit des raids aériens occidentaux, avancent vers Tripoli, a déclaré lundi un porte-parole du gouvernement.

21h50 : une base marine bombardée. La base navale de Boussetta, utilisée par la marine libyenne et située à 10 km à l'est de Tripoli, a été touchée par des bombardements lundi soir, ont indiqué des témoins qui ont vu des flammes s'échapper de la base.

21h40 : la libération de Benghazi en images. Retrouvez un diaporama des bombardements de la coalition contre les forces de Kadhafi amassées aux portes de Benghazi.

Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra jeudi une réunion à la demande de la Libye, a indiqué lundi un diplomate des Nations unies. Le régime de Tripoli avait effectué cette demande samedi dernier. "La Libye demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU après l'agression franco-américano-britannique contre la Libye, un Etat indépendant et membre des Nations unies", avait déclaré le ministère des Affaires étrangères libyen.

21h05 : Misrata libérée. La ville de Misrata, a l'est de Tripoli, tenue par les rebelles a été "libérée", a annoncé un porte-parole du régime.

20h52 : Nouveaux raids aériens à Tripoli. La télévision d'Etat libyenne a annoncé lundi soir que la capitale libyenne a subi de nouvelle frappes de la part de l'"ennemi croisé". "Ces attaques ne vont pas effrayer le peuple libyen", a ajouté la télévision.

20h21 : Renverser Kadhafi est une décision qui revient aux Libyens. Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a déclaré lundi que la Libye serait "mieux" sans Mouammar Kadhafi au pouvoir mais a jugé que cette décision revenait au peuple libyen. "Je pense que ce serait une erreur de fixer comme objectif aux forces armées de tuer Kadhafi dans le cadre de l'opération militaire", a-t-il déclaré.

20h20 : Les USA veulent laisser le 1er rôle. Les Etats-Unis abandonneront dans les prochains jours à leurs alliés le premier rôle dans les opérations militaires en Libye, a déclaré lundi Barack Obama. En visite au Chili, le président américain a souligné que l'objectif de la coalition était de défendre la population libyenne contre les attaques des forces fidèles à Mouammar Kadhafi, non de le chasser du pouvoir. Toutefois, les Etats-Unis continuent de penser que le "Guide" libyen "doit s'en aller".

20h16 : Berlusconi veut que l'Otan prenne le commandement des opérations. "Nous souhaitons que le commandement des opérations passe à l'Otan et qu'il y ait une coordination différente de celle qui existe actuellement", a-t-il dit. Le chef du gouvernement a également assuré que les avions italiens "ne tirent pas et ne tireront pas", se limitant à patrouiller pour assurer la "zone d'exclusion aérienne" décidée par l'ONU.

. Des tirs de la défense anti-aérienne suivis d'explosions sont entendus lundi soir à Tripoli dans le secteur de la résidence du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

19h45 : "Kadhafi doit partir", dit Obama. Le président américain a ajouté que les Etats-Unis s'en tiendront au mandat de la résolution 1973 de l'ONU dans son action militaire en Libye.

19h40 : Les pro-Kadhafi "font régner la terreur" la nuit à Benghazi. Si les hommes de Kadhafi ont été obligés de reculer après les bombardements de ces dernières heures sur Benghazi, les habitants redoutent les militants fidèles au colonel qui profitent de la nuit pour "monter des raids meurtriers", rapporte l'envoyé spécial d'Europe 1 à Benghazi, Emmanuel Renard. "Ils sont venus hier et ont commencé à tirer sur les gens. On ne sait plus qui sont nos amis ou nos ennemis", témoigne un habitant.

Or, dans la ville, tout le monde se connaît et sait qui est pro ou anti-Kadhafi. L'ambiance est crispée. Une chasse aux pro-kadhafi a même commencé dans certains quartiers, ajoute le journaliste. ""Je veux que Sakorzy nous aide à tuer Kadhafi parce que s'il reste en vie nous ne vivrons jamais en paix, et la Libye deviendra comme l'Irak ou l'Afghanistan", ajoute un autre habitant du fief rebelle.

19h32 : Quatre Mirage qataris attendus en Crète. Le Qatar a décidé de participer à l'opération militaire internationale en Libye

19h25 : Le Gabon veut un cessez-le-feu. Le Gabon, membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, s'affirme "très préoccupé par l'ampleur des frappes aériennes" et demande un cessez-le-feu.

19h01 : Un bloggeur libyen tué à Benghazi. Le fondateur de la web-télé d'opposition Libya Al-Hurra, notamment présente sur leLive Stream de Benghazi, Mohammed al-Nabbous, a été tué samedi à Benghazi (est de la Libye), ce qui porte à deux le nombre de victimes au sein des médias libyens, selon l'Institut international de la presse (IPI).

19h00 : 40 morts à Misrata. Au moins 40 personnes ont été tuées lundi et plus de 300 blessées par des tirs des forces fidèles au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi à Misrata, selon les rebelles.

18h55 : Les Etats-Unis vont réduire leur participation aux opérations, affirme le chef du pentagone Robert Gates.

18h45 : Rome menace de ne plus laisser utiliser ses bases. Le chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini a plaidé lundi à Bruxelles pour que l'Otan prenne le commandement de l'opération militaire en Libye faute de quoi, a-t-il laissé entendre, Rome pourrait ne plus autoriser l'usage des bases aériennes italiennes. La Belgique souhaite aussi, contrairement à la France, que ce soit l'Otan qui prenne la direction des opérations en Libye.

18h30 : "Un bain de sang" sans une intervention. Ce sont les mots du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, recueillis au micro d'Europe 1, défendant l'opération armée face aux réticences de certains pays comme l'Allemagne, la Pologne ou la Bulgarie. "Le premier succès est clair, si nous n'avions pas fait ce que nous avons fait, il est probable qu'aujourd'hui Benghazi serait dans un bain de sang. Le seul renforcement des sanctions n'aurait pas sauvé Benghazi" a déclaré le chef du quai d'Orsay.

18h23 : Six avions canadiens en mission, au-dessus du littoral libyen. Ils n'ont mené aucun raid contre des objectifs militaires.

18h05 : Poutine s'est excusé sur ses propos "maladroits", selon les informations d'Europe 1, comparant l'intervention armée de la coalition internationale à une "croisade". Le président russe Dmitri Medvedev avait jugé inacceptable ce terme employé et avait pour la première fois critiqué publiquement son ancien mentor.

18h05 : L'ambassadeur de Libye n'est plus accrédité à l'ONU. Abderrahmane Mohammed Chalgham, et son adjoint Ibrahim Dabbachi ne représentent plus la Libye à l'ONU. Cette décision fait suite à une demande des autorités libyennes, a indiqué un porte-parole de l'ONU. "L'ONU a reçu une communication du gouvernement de Libye déclarant que M. Dabbachi et M. Chalgham n'étaient plus autorisés à représenter ou à parler au nom des autorités libyennes aux Nations unies. C'est le cas", a déclaré Martin Nesirky. L'ONU a reçu des autorités libyennes un deuxième courrier annonçant la nomination d'un successeur à Abderrahmane Chalgham, qui n'a pas encore présenté ses lettres de créances à l'ONU.

17h45 : La ville de Zintan bombardée par les pro-Kadhafi. Les forces fidèles à Mouammar Kadhafi bombardent la ville de Zintan, à l'ouest du pays, depuis plusieurs heures, rapporte la chaine Al-Jazira.

Le porte-avion français sera opérationnel pour l'intervention en Libye dès mardi, a annoncé un porte-parole du ministère de la Défense lors d'une conférence de presse. La vingtaine d'avion français, engagés au dessus de la Libye pour participer aux frappes aériennes, a réalisé 55 mission, pour 400 heures de vol, depuis le début de l'opération, a-t-il ajouté. Ils n'ont en revanche pas effectué de frappes à de stade de la journée de lundi selon les dernières informations dont dispose Paris, a précisé le colonel Thierry Burkhard.

17h30 : Les Américains ne soutiennent pas une offensive terrestre de l'insurrection. Les forces américaines s'en tiennent à des objectifs purement militaires en Libye et n'ont pas pour mission de soutenir une offensive terrestre de l'insurrection, a affirmé le général américain Carter Ham, commandant des forces américaines pour l'Afrique. Le général Ham a par ailleurs indiqué que les militaires américains ne disposent que de peu d'informations sur l'endroit où se trouve le colonel Kadhafi, après que le complexe où il réside a été la cible de frappes aériennes.

Les forces fidèles à Mouammar Kadhafi "se sont retirées" des secteurs de Benghazi, d'Ajdabiah et de Misrata à la suite des frappes aériennes occidentales, a déclaré lundi un responsable américain de la sécurité nationale. Selon lui, la progression des forces de Kadhafi a été "bloquée" par l'intervention militaire internationale. Les forces de Kadhafi restent cependant actives et les Etats-Unis ne croient pas au cessez-le-feu annoncé par l'armée libyenne durant le week-end, a-t-il ajouté

17h00 : Le rôle des EAU limité à l'aide humanitaire. Alors que des informations faisaient état d'une éventuelle participation des Emirats arabes unis aux opérations aériennes en Libye, un responsable a affirmé que le rôle des Emirats se limiterait "à l'aide humanitaire".

Le Premier ministre britannique a annoncé lundi devant la Chambre des Communes que les "forces de la coalition ont largement neutralisé les défenses aériennes libyennes et qu'en conséquence, la zone d'exclusion aérienne a été mise en place au dessus de la Libye", indique le site de la BBC.

16h50 : L'action militaire a pour but de protéger les civils, assure la Maison-Blanche. L'opération ne vise par le colonel Kadhafi, a assuré un porte-parole de la Maison-Blanche. "Il ne s'agit pas d'un changement de régime", a déclaré Ben Rhodes.

16h44 : Le CNL refuse de négocier avec Kadhafi. Un haut responsable du Conseil national libyen (le CNL, qui rassemble les insurgés) a exclu lundi toute négociation avec Mouammar Kadhafi pour en finir avec le conflit. "Nous sommes engagés dans une guerre d'usure à laquelle nous a contraint le dictateur", a déclaré Abed al Hafiz Ghoga lors d'une conférence de presse à Benghazi, le fief de l'insurrection. "Nous préférons assister à sa fin plutôt que de négocier. Il est recherché comme criminel de guerre par la communauté internationale. Il sera jugé pour ses actes de génocide contre son propre peuple", a-t-il ajouté.

16h38 : Première mission des avions belges. Quatre chasseurs F-16 belges ont entamé, lundi peu avant 15 heures, une première mission en Libye, a annoncé le ministre belge de la Défense. Les avions belges respectent des "règles d'engagement spécifiques pour permettre la protection de la population civile", a précisé le ministre belge.

16h37 : 11 rebelles tués à Misrata. Un porte-parole des rebelles de la ville de Misrata affirme qu'au moins onze personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées par de tirs des forces pro-Kadhafi lundi.

16h22 : Un match de foot délocalisé au Mali. La Libye devait affronter les Comores dimanche prochain à Tripoli en match de qualification pour la Coupe d'Afrique des Nations. Mais en raison du conflit, la rencontre se jouera à Bamako, au Mali, a annoncé la Confédération africaine de football.

16h13 : Une dizaine de missiles tirés dans la nuit. La coalition internationale a tiré une dix à douze missiles contre divers objectifs libyens la nuit dernière, a indiqué le commandement Afrique de l'armée américaine. Un peu plus tôt, un responsable militaire américain avait déclaré ignorer si la frappe qui a visé durant dimanche soir le complexe de Mouammar Kadhafi à Tripoli avait été efficace ou non. La nuit précédente, 110 missiles avaient été tirés.

Si l'ONU le demande, l'Union européenne est prête à sécuriser une opération humanitaire en Libye avec des moyens militaires, a annoncé lundi l'UE.

"A quel moment le régime s'effondra-t-il ? Il est tout à fait probable que devant la fragilisation du régime, il se fissure de l'intérieur", a dit Alain Juppé, au troisième jour de l'opération militaire menée par plusieurs pays membres d'une coalition.

15h56 : Le terme de "croisade", inacceptable pour Medvedev. Le président russe Dmitri Medvedev a jugé inacceptable le terme "croisade" employé par Vladimir Poutine pour qualifier l'intervention militaire occidentale en Libye. C'est la première fois qu'il critique son Premier ministre, ancien président russe. Medvedev a estimé quant à lui que le recours à la force en Libye, qu'il n'a pas condamné, devait être proportionné. Il a réaffirmé que la Russie, qui s'est abstenue jeudi lors du vote de la résolution 1973, ne rejoindrait pas la coalition anti-Kadhafi mais qu'elle était prête en revanche à participer à des opérations de maintien de la paix en Libye.

15h45 : Des rebelles libyens reçus au Koweït. Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, cheikh Mohammad Al-Sabah, s'est entretenu pour la première fois lundi avec une délégation de la rébellion libyenne. Plusieurs députés et groupes politiques ont appelé le gouvernement koweïtien à reconnaître le CNT comme représentant du peuple libyen.

15h40 : La télé libyenne montre des blessés. La télévision d'Etat libyenne Al-Jamahiriya montre lundi des images de blessés dans un hôpital. Ils sont présentés comme des victimes des bombardements de la coalition occidentale.

L'intervention militaire de la coalition internationale en Libye est jusqu'ici un "succès", a estimé lundi le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé. Selon lui, l'opération a permis d'éviter "un bain de sang" des civils à Benghazi, fief des rebelles. Alain Juppé a par ailleurs indiqué que l'Otan était "disposée à venir en soutien" de l'intervention "quelques jours". Mais les pays arabes refusent que l'opération sois placée sous commandement de l'Otan, a dit Alain Juppé.

15h10 : l'Iran condamne l'intervention en Libye. L'Iran "condamne l'intervention militaire en Libye" des pays occidentaux qui cherchent "à mettre la main sur le pétrole", a déclaré lundi l'ayatollah Ali Khamenei. Le guide suprême iranien a toutefois affirmé que son pays "soutenait" la révolte populaire en Libye.

15h01 : Première mission d'avions espagnols. Deux chasseurs-bombardiers espagnols F-18 ont décollé à la mi-journée de la base italienne de Decimomannu, en Sardaigne, pour effectuer leur première mission destinée à faire respecter la zone d'exclusion aérienne en Libye, a annoncé le gouvernement espagnol. La frégate espagnole "Mendez Nuñez", le sous-marin "Tramontana" et un avion de surveillance maritime doivent s'ajouter au futur "dispositif de l'Otan" pour faire respecter un embargo sur les armes à l'encontre de la Libye, a ajouté le ministère.

Des diplomates onusiens ont indiqué que le Conseil de sécurité de l'ONU tiendrait probablement une réunion à huis clos sur la Libye lundi après-midi à New York. La réunion a pour but d'apporter une réponse à la demande de la Libye d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité.

14h35 : Tripoli accuse la coalition de violer le cessez-le-feu. Le régime libyen accuse la coalition internationale et les rebelles de violer un cessez-le-feu annoncé à nouveau dimanche soir par les forces militaires du colonel Mouammar Kadhafi. "Les autres parties n'ont pas respecté le cessez-le-feu. Les bombes et les missiles continuent à viser la Libye, tandis que les terroristes d'Al-Qaïda continuent leurs attaques armées", ont déclarédes sources aux ministère libyen de la Défense. "Les bombes et les missiles des agresseurs ont tué des dizaines de civils, au moment où la Libye respecte un cessez-le-feu total", ont-elles ajouté.

14h15 : Quatre journalistes libérés. Les quatre journalistes du New York Times, capturés par les pro-Kadhafi alors qu'ils couvraient les événements en Libye, ont été remis à l'ambassade de Turquie à Tripoli. Ils devraient être rapatriés dans les heures à venir, indique le ministre turc des Affaires étrangères.

13h28 : Les rebelles libyens souhaitent la poursuite des frappes aériennes menées par une coalition internationale contre les forces de Mouammar Kadhafi mais ils refusent tout engagement au sol de troupes étrangères, a déclaré un porte-parole de l'insurrection.

Les ministres européens des Affaires étrangères ont entériné à Bruxelles de nouvelles sanctions contre des entités financières libyennes et des membres du gouvernement du pays. Ces mesures ajoutent onze personnes, principalement des membres du gouvernement, à une liste qui en compte déjà 27 personnes - y compris le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi - à l'encontre desquelles l'Union européenne a décrété le gel d'avoirs et des interdictions de visa.

13h00 : L'intervention étrangère rappelle "les croisades" à Poutine. Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a jugé lundi que la résolution 1973 de l'ONU autorisant le recours à la force pour protéger les civils en Libye ressemblait à un "appel aux croisades", selon les agences russes.

12h37 : Paris attend une délégation de rebelles. Des responsables de la rébellion libyenne vont être reçus lundi au Quai d'Orsay, a fait savoir le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

12h30 : L'Irak soutient la coalition. L'Irak a apporté lundi son soutien à l'intervention militaire étrangère en Libye, critiquée en revanche par l'imam chiite Moktada Sadr. "Le gouvernement irakien soutient les efforts internationaux pour protéger le peuple libyen", ont indiqué les services du porte-parole du gouvernement irakien, Ali al Dabbagh.

11h46 : Ankara sceptique quand à l'influence de la France. La Turquie a exprimé lundi sa surprise face au rôle de premier plan joué par la France dans l'intervention militaire internationale en Libye. "Il nous est impossible de comprendre le rôle majeur de la France dans ce processus", a lancé le ministre de la Défense, Vecdi Gonul. "Nous comprenons mal qu'elle soit l'exécutant des décisions des Nations unies. Mais par la suite, nous avons cru comprendre que c'étaient les Etats-Unis qui étaient aux commandes", a-t-il ajouté.

11h40 : Les fidèles de Kadhafi n'en démordent pas. Un reportage de France 24 montre des partisans de Mouammar Kadhafi, qui tentent de contrer les attaques de la coalition.

11h32 : L'Inde appelle à la fin des raids aériens. Le ministre indien des Affaires étrangères, S.M Krishna, a appelé lundi à la fin des raids aériens sur la Libye, estimant que les attaques risquaient de toucher plus de "civils innocents, de citoyens étrangers et de missions diplomatiques".

11h16 : Kadhafi tente de former un bouclier humain. Les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ont entrepris lundi de rassembler à Misrata des habitants des villes voisines pour former un bouclier humain, a affirmé un porte-parole des rebelles. Les partisans de Kadhafi ont tué sept personnes dimanche dans cette grande ville de l'Ouest libyen contrôlée par les rebelles, a-t-il ajouté. Toutefois, l'information n'a pas pu être vérifiée de source indépendante et le régime libyen n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.

11h03 : Des frappes du côté d'Ajdabiah? La coalition internationale a bombardé dans la nuit de dimanche à lundi les forces de Mouammar Kadhafi près d'Ajdabiah, ont déclaré des rebelles. Ajdabiah est une ville stratégique dans l'est de la Libye, que les insurgés souhaitent reprendre aux forces de Mouammar Kadhafi. "Il y a eu des frappes aériennes jusque tôt ce matin. Les rebelles ont attaqué vers 03h00 et les forces de Kadhafi ont riposté. Elles se trouvent toujours aux entrées Est d'Ajdabiah", a déclaré à Reuters un combattant rebelle de Zoueïtina, à une quinzaine de kilomètres d'Ajdabiah.

10h47 : La Ligue arabe dit soutenir l'ONU. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a déclaré lundi qu'il soutenait la résolution de l'Onu autorisant l'intervention militaire en Libye, tout en insistant sur la protection des civils. Lors d'une conférence de presse tenue au Caire avec Ban Ki-Moon, Amr Moussa a clarifié sa position après avoir dénoncé dimanche les bombardements ayant "provoqué la mort et les blessures de nombreux civils libyens". "La position de la Ligue arabe sur la Libye a été décisive et dès le début nous avons suspendu la Libye (...) Ensuite, nous avons demandé aux Nations unies de mettre en place une zone d'exclusion aérienne et nous respectons la résolution de l'Onu, et il n'y a aucun désaccord", a dit le diplomate égyptien. "Elle vise à protéger les civils et c'est cela qui nous intéresse.

10h22 : L'Italie ne veut pas entendre parler de "guerre". Rome refuse que la coalition mène "une guerre" contre la Libye, a affirmé lundi son ministre des Affaires étrangères Franco Frattini, en indiquant vouloir vérifier la conformité des premiers bombardements avec la résolution de l'ONU.

10h20 : Ban Ki-moon tempère. Le secrétaire général de l'ONU a déclaré lundi à la Ligue arabe que la communauté internationale devait parler d'une seule voix sur la Libye, après les critiques de l'organisation panarabe sur les frappes de la coalition internationale.

10h00 : La coalition restera "un certain temps" en Libye. Les opérations militaires de la coalition en Libye dureront encore un certain temps, a déclaré lundi le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, sans plus de précision. Prié de dire si les actes de guerre, dont les bombardements allaient continuer, Henri Guaino a répondu sur RMC : "Encore un certain temps." Pousser Mouammar Kadhafi à quitter le pouvoir, "ça n'est pas dans le mandat des Nations unies, c'est effectivement le meilleur résultat qui pourrait être atteint mais la révolution libyenne appartient aux Libyens", a-t-il ajouté.

09h50 : Le Luxembourg veut que l'Otan relaye vite la coalition. Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn a plaidé lundi pour que l'Otan, plutôt que la coalition qui bombarde aujourd'hui la Libye, prenne rapidement en main la coordination de l'intervention militaire internationale. "Un pays comme le Luxembourg, comme beaucoup d'autres pays, n'a qu'un seul moyen de s'engager c'est dans le cadre de l'Otan", a-t-il souligné.

09h45 : L'Allemagne ne regrette pas de ne pas être intervenue. L'Allemagne se sent confortée après les premiers bombardements en Libye dans ses fortes réserves à l'égard de l'opération militaire, a estimé lundi son ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, en pointant du doigt les critiques de la Ligue arabe.

09h15 : Manifestations pro-Kadhafi à Manille. A l'initiative d'étudiants, une manifestation s'est tenue lundi à Manille, la capitale des Philippines, pour protester contre l'intervention des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la France, du Canada et de l'Italie dans le conflit libyen.

Voici un cliché diffusé par l'agence de presse Reuters :

21.03.Manille-manifestation

© REUTERS

08h00 : Paris confirme la frappe sur Tripoli. Laurent Teisseire, porte-parole du ministère de la Défense a confirmé, lundi, sur Europe 1, que les puissances occidentales avaient lancé dans la nuit de dimanche à lundi une deuxième vague d'attaques aériennes sur la Libye. Un centre de commandement de l'armée a en effet été bombardé par les forces de la coalition à Tripoli.

Il s'agit pour la France de protéger les civils :

07h40 : L'armée craint la désinformation. "Les forces libyennes pro-Kadhafi chercheront l'imbrication, probablement à essayer de nous pousser à la faute, voire nous accuser ou faire des actions de désinformation, faisant croire que des pertes civiles ont été établies par nos tirs, a confié à Europe 1 le porte-parole de l'état major de l'armée, le colonel Thierry Burkhard. Les pilotes de la coalition, qui appliquent "des règles d'engagement" précises pour éviter de toucher les civils, "y sont préparés", a-t-il ajouté, tout en précisant qu'"une opération militaire comporte toujours des risques".

06h00 : Visite guidée de la forteresse de Kadhafi. Des responsables du gouvernement libyen ont conduit lundi des journalistes étrangers dans le complexe fortifié de Mouammar Kadhafi à Tripoli, bombardé par la coalition.

05h00 : Londres poursuit les bombardements. Le ministre britannique de la Défense a fait savoir lundi qu'un sous-marin britannique avait tiré la veille des missiles Tomahawk en Méditerranée dans le cadre d'une deuxième vague d'attaques contre les défenses antiaériennes libyennes. Les forces américaines et britanniques ont tiré 124 missiles de croisière contre "plus de 20 systèmes de défense anti-aériens, pour la plupart le long de la côte" méditerranéenne, selon l'état-major américain.

02h20 : Un centre de commandement bombardé. Un centre de commandement de l'armée a été bombardé par les forces de la coalition dans la nuit de dimanche à lundi à Tripoli. Le bâtiment est situé à quelques mètres de la tente dans laquelle Mouammar Kadhafi reçoit ses invités de marque.