Les Français "un peu frileux" en Tunisie (E1)

  • Copié
, modifié à

Yadh Ben Achour, le président de la commission chargée d’organiser les élections en Tunisie, invité mercredi d'Europe 1 matin, a demandé à Alain Juppé, qui se rend à partir de mercredi en Tunisie, d'accueillir le pays "à bras ouverts". "Il faut lui dire nous allons travailler main dans la main" et "faire le maximum" pour aider le pays, marqué par sa révolution politique. "Il faut apporter tout ce qu’il est humainement possible d’apporter à un pays", a-t-il poursuivi.

Même s'il juge qu'"en politique, il n’y a pas de romantisme", le président de la commission électorale juge toutefois "un peu frileux" les pays européens vis-à-vis de l'évolution de la situation en Tunisie. La France, elle, "essaie de se rattraper un peu après des positions qui ont beaucoup déçu les Tunisiens", a aussi estimé le responsable.

Toutefois, a insisté Yadh Ben Achour, "c’est un problème tunisien", et c'est aux citoyens du pays de réfléchir à leur avenir et de contribuer à la stabilité politique.