Le directeur de l’Unesco connu mardi

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Au 4ème tour de scrutin lundi, l’Egyptien Farouk Hosni et la Bulgare Irina Gueorguieva Bokova sont arrivés à égalité.

L’Unesco a décidément bien du mal à trouver son directeur général. Il faudra un cinquième et dernier tour, mardi, pour que l’association onusienne soit enfin dotée d’un successeur au sortant japonais Koïchiro Matsuura. L’élection se jouera entre les deux derniers candidats en lice, l’Egyptien Farouk Hosni et la Bulgare Irina Gueorguieva Bokova.

Lundi, les deux diplomates sont arrivés à égalité, avec 29 voix chacun sur les 58 que compte le conseil exécutif de l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture), dont le siège se trouve à Paris et qui regroupe 193 pays. Le troisième candidat encore en lice, Mohammed Bedjaoui, un Algérien dont la candidature était présentée par le Cambodge, n'a une nouvelle fois obtenu aucune voix.

Au premier tour, Farouk Hosni était arrivé en tête avec 22 voix. Mais l’Egyptien peine à rassembler autour de lui, notamment en raison d’une polémique qui l’entoure. Farouk Hosni avait en effet déclaré en 2008 qu'il brûlerait lui-même les livres en hébreu s'il en trouvait dans les bibliothèques égyptiennes. L’homme a fait depuis amende honorable. Mais en France notamment, sa candidature a été dénoncée le prix Nobel de la paix Elie Wiesel et les intellectuels Claude Lanzmann et Bernard-Henri Lévy.

Du coup, c’est Irina Gueorguieva Bokova, diplomate de carrière ambassadrice en France et déléguée de son pays à l'Unesco, qui pourrait créer la surprise. Claude Lanzmann estime dans Le Monde daté de mardi que l'élection "pour la première fois d'une femme à ce poste prestigieux serait (...) un beau signal".

Si la France n’a pas pris position officiellement, beaucoup, dans l’Hexagone, penchent pour Irina Gueorguieva Bokova. C’est le cas notamment de Simone Veil, ancienne ministre et rescapée d’Auschwitz, qui s’exprime au micro d’Esther Leneman :