Le Mexique aussi a sa Valérie Trierweiler

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LES HISTOIRES D'@ - La nouvelle première dame, comme l'ex du président, ne s'épanchent plus sur le web.

Elle a joué dans plusieurs telenovelas, de Rêve d’amour à Marianne de la nuit en passant par Distillant l’amour, avant de devenir la caution glamour de son homme politique de mari. Angélica Rivera, femme de Enrique Peña Nieto, est depuis le début du mois de juillet la nouvelle Première dame du Mexique. Nouvelles fonctions et nouvelle... attitude sur les réseaux sociaux. "La Gaviota", c’est son surnom hérité d'une série à l'eau de rose, a décidé de fermer son compte Facebook.Pour en savoir plus, cliquez ici.

Pendant la campagne, elle était pourtant très présente, à grands coups de vidéos et de petits messages envoyés sur les réseaux sociaux. Elle avait même créé un service spécial : "ce que mes yeux voient et ce que mon cœur sent" pour raconter par le menu les déplacements de campagne de son mari.

Le 1er juillet, tout a changé. « Ce soir, le Mexique a gagné… Mon mari doit désormais écrire, de la part de tous les Mexicains, une nouvelle histoire pour notre pays » : voilà pour ses derniers mots écrits sur Facebook. Depuis, le Mexique compte et recompte pour être bien sûr que Enrique Peña Nieto ait gagné... et Angélica Rivera garde le silence sur le Web.

"Leur" Angélica Rivera et "notre" Valérie Trierweiler, même combat, pourrait-on donc résumer. D’autant que la First lady mexicaine a  « sa » Ségolène Royal. L’ex-compagne du président mexicain s’appelle Maritza Díaz. Ils ont eu un enfant ensemble alors qu’ils n’étaient pas mariés. C'est mal vu dans un pays aussi marqué par la tradition catholique.

Et la tempétueuse Maritza Díaz ne s'est pas arrêtée là. Son terrain de jeu favori ces derniers mois : le Web précisément. Sur Twitter, elle avait révélé qu'Enrique Peña Nieto lui avait demandé dès 2011 d’aller prendre le large aux Etats-Unis, le temps de la campagne. Sur Facebook, le jour de la Fête des pères, elle avait encore lancé : « Joyeuse fête des pères à tous ceux qui méritent ce mot, pour ceux qui défendent leurs enfants bec et ongle, pour ceux qui sont un exemple à suivre ». Puis elle avait dégainé une photo d'Enrique Peña Nieto en famille, "l'autre famille".

Mais pour elle aussi, Enrique Peña Nieto a fini par mettre les points sur les i. Maritza Díaz a été priée de se taire. Depuis le 1er juillet, pas un gazouillis, pas un poke. L'un de ces derniers messages sur Twitter : « Le Mexique mérite d’être dirigé par quelqu’un de capable, de responsable, d’honnête, de travailleur, d’entreprenant.  Le défi est grand et n’a rien de facile. Diriger le Mexique doit aller bien au-delà de la satisfaction de vanités, d’obsessions et d’accord. J’espère que le Mexique choisira la meilleure solution ». A bon entendeur, salut !