Le G20 réforme le FMI

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La Chine, la Corée du Sud et la Turquie en seront les principales bénéficiaires.

Les pays du G20 ont accepté de renforcer le poids des pays émergents au sein du Fonds monétaire internationalen transférant 5% des droits de vote de l'institution vers ces pays qui y sont moins représentés.

La Chine, la Corée du Sud et la Turquie devraient être les principaux bénéficiaires de ce rééquilibrage décidé pour que le tour de table du FMI reflète mieux le poids des différents pays dans l'économie mondiale.

A l'inverse, les Européens "sur-représentés", à savoir la Grande-Bretagne, la France et la Belgique, devraient perdre une partie de leurs quotas. Le détail de ces transferts, qui devraient aussi toucher des pays émergents "sur-représentés" comme l'Arabie saoudite ou l'Iran, sera décidé ultérieurement.

Conçues pour l'essentiel après la deuxième guerre mondiale, les enceintes internationales comme le FMI et la Banque mondiale sont dominées par les principales puissances occidentales. A titre d'exemple, le Royaume-Uni et ses 60 millions d'habitants détiennent 4,86% des droits de vote au conseil des gouverneurs du FMI, loin derrière les Etats-Unis (16,77%) mais devant la Chine (3,66%) et l'Inde (1,89%), qui dépassent chacun le milliard d'habitants.

L'Union européenne finance à hauteur de 32% les fonds du FMI et les Etats-Unis à hauteur de 23,5%.

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