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La famille de l'otage "n'a guère d'espoir"

Maud Descamps avec Stéphane Place et AFP - Mis à jour le . 1 min
La famille de l'otage "n'a guère d'espoir"
© EUROPE 1

Le père et la belle-mère de Philippe Verdon se disent "très affectés".

Pour le moment, ils n’ont eu aucune confirmation. Le père et la belle-mère de l'otage d'Aqmi Philippe Verdon, dont l'exécution a été annoncée dans la nuit par une agence mauritanienne , ont indiqué mercredi ne se faire "aucune illusion" sur le sort de leur [beau] fils et attendre "confirmation" du pire.

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"Le Quai d'Orsay nous a appelés pour nous dire qu’un otage avait été exécuté sans nous dire qu’il s’agissait de Philippe Verdon", explique la belle-mère de ce dernier au micro d’Europe 1. "Et sur Internet on a vu que son nom était inscrit. Mais nous n’avons pas de confirmation du quai d’Orsay", a-t-elle ajouté.

"Je n'ai guère d'espoir"

Dans un communiqué lu en début d'après-midi par son épouse à quelques journalistes, devant leur domicile près du village de Montferrand-du-Périgord, Jean-Pierre Verdon a demandé un répit aux médias, tout en les remerciant.

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"Pendant ces derniers 16 mois, où notre espoir restait fort, vous nous avez aidés à porter notre parole, qui se voulait un appel permanent à la mobilisation de l'État en faveur de nos otages", a écrit le père de Philippe Verdon. "Aujourd'hui je suis trop éprouvé pour m'exprimer et faire un commentaire, d'autant que depuis l'appel du quai d'Orsay cette nuit à 01 heure, je suis toujours dans l'attente d'une confirmation", poursuit-il. "Malheureusement je n'ai guère d'espoir", conclut le communiqué.

"A prendre avec beaucoup de réserve"

Jean-Pierre Verdon a été prévenu dans la nuit par le ministère des Affaires étrangères de la diffusion d'un communiqué, à la suite de l'annonce de l'agence mauritanienne de l'exécution de son fils, une annonce que les autorités françaises cherchaient à vérifier mercredi. L'Agence Nouakchott information (ANI) a cité un homme présenté comme un porte-parole d'Aqmi qui a affirmé que Philippe Verdon, qualifié d'"espion", avait été exécuté "le 10 mars en réponse à l'intervention de la France dans le nord du Mali".

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Selon le Comité de soutien aux otages Philippe Verdon et Serge Lazarevic, le Quai d'Orsay a fait un "travail pédagogique en prévenant les familles à 01 heure du matin de la diffusion d'un communiqué. Ils ont dit à la famille de le prendre avec beaucoup de réserve. Rien n'est confirmé", a déclaré Pascal Lupart, président du comité.