Toutes les communications vers la flottille transportant de l’aide humanitaire ont été coupées vers 4 heures du matin, au moment de l’assaut israélien. Conséquence de cette censure : il reste toujours difficile de savoir ce qu’il s’est réellement déroulé dans les eaux internationales, au large de Gaza, lundi au petit matin. Même le bilan est encore incertain.
Côté israélien, le gouvernement assure que les commandos ont ouvert le feu en état de légitime défense, face à des militants armés de couteaux et de bâtons. Certains des militaires israéliens auraient ainsi sauté par-dessus bord pour sauver leur vie.
Sur les images fournies par l’armée israélienne, on voit des commandos vêtus de noir descendre d'hélicoptère sur le navire, puis des affrontements.
D’autres images, toujours fournies par les autorités israéliennes, montrent les "armes" des manifestants, notamment des billes.
"Sous le couvert de l'obscurité, les commandos israéliens ont sauté d'hélicoptère sur le cargo turc et commencé à tirer au moment où leurs pieds ont touché le pont", a rapporté de son côté le mouvement Free Gaza, à l’initiative de la flottille humanitaire.
D’autres images reprises par CNN montrent les soldats israéliens lourdement armés et des blessés.
Interrogés par l'AFP, des experts militaires français ont préféré ne pas se prononcer, estimant que les données dont ils disposaient dans l'immédiat n'étaient pas assez fiables et complètes.