Cri d'alarme de l'Onu sur la Centrafrique

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avec Reuters

Une mission des Nations unies a trouvé des preuves flagrantes de violations à grande échelle des droits de l'homme ces derniers mois en République centrafricaine, qui ont notamment forcé des milliers de personnes à fuir de chez elles dans le nord du  pays. Le petit Etat d'Afrique centrale a sombré dans le chaos depuis la prise du pouvoir en mars dernier à Bangui par les anciens rebelles de la Séléka, qui ont chassé le président François Bozizé. Le nouveau numéro un du pays, Michel Djotodia, n'a pas réussi à mettre fin aux violences.

Les enquêteurs de l'Onu ont pu voir sept villages qui ont été incendiés et réduits à néant, leurs habitants ayant trouvé refuge dans la brousse environnante. Des habitants ont fait état d'agressions, de pillages et d'actes de torture, rapporte le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), soulignant l'impuissance du gouvernement à assurer le sécurité de la population. Le HCR estime à plus de 209.000 le nombre de personnes déplacées en raison des violences. Plus de 62.000 ont gagné le Tchad, le Cameroun et la République démocratique du Congo (RDC) depuis le début de la crise en septembre 2012.