Couvre-feu levé au Honduras

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les autorités honduriennes ont levé dimanche le couvre-feu imposé après le coup d'Etat du 28 juin.

"Le gouvernement a pu, non seulement, réduire la criminalité dans tout le pays, mais aussi ramener le calme pour la population hondurienne", ont déclaré les autorités honduriennes dimanche. Un terme a donc été mis au couvre-feu imposé après le coup d'Etat du 28 juin qui s'est soldé par l'éviction du président Manuel Zelaya.

Désormais isolé politiquement, le Honduras s'apprête à entrer dans une longue période d'austérité due à la suspension des aides internationales après le coup d'Etat. La levée du couvre-feu montre toutefois que les nouvelles autorités ne craignent pas les partisans de Manuel Zelaya, qui manifestent quasi-quotidiennement.

Le gouvernement intérimaire s'oppose catégoriquement au retour de Zelaya, accusé d'avoir enfreint la Constitution en cherchant à lever la limitation du nombre de mandats présidentiels. Dans ce contexte, la médiation entreprise par le président costaricain Oscar Arias a connu un départ difficile et n'a pour l'heure débouché que sur la promesse d'une poursuite du dialogue.

Samedi, un millier de manifestants se sont dirigés vers l'aéroport de la capitale pour commémorer la mort d'un partisan de Zelaya lors de heurts au même endroit, dimanche dernier, quand l'armée avait encerclé le site pour empêcher le retour du président. Ce dernier, qui se trouvait samedi en République dominicaine, a estimé que les pourparlers au Costa Rica avaient ouvert une "fenêtre" en vue d'un accord.