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Jean-Baptiste Marty / Crédits photo : Henrique Campos / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
En marge d'une marche contre les violences policières, une voiture de police a été attaquée samedi à Paris. Un mineur et un majeur, soupçonnés d'être impliqués dans l'attaque de cette voiture, ont été interpellés. Le jeune homme de 24 ans a été remis en liberté, placé sous contrôle judiciaire, en attendant son procès le 2 novembre prochain.

Interpellé par la BRAV-M en marge d’une manifestation organisée à Paris le week-end dernier, un jeune de 24 ans a été remis en liberté, sous contrôle judiciaire, en attendant son procès repoussé au 2 novembre prochain. Il est soupçonné d’avoir participé à l’attaque d’une voiture de police.

Un jeune homme de 24 ans

T-shirt violet froissé, cheveux blonds et courts… Mickaël G. entre dans le box des prévenus. Les yeux cernés, il apparaît fatigué après ses 48 heures de garde-à-vue. Debout, les sourcils froncés, il fixe du regard les policiers présents dans la salle, ceux qui étaient dans la voiture samedi. Dans la salle d’audience, trois des quatre policiers qui étaient dans la voiture au moment des faits se sont présentés au tribunal. Face à un de leurs agresseurs présumé, ils apparaissent encore choqués.

Après un rappel des faits, la présidente brosse le portrait du suspect : "Vous avez 24 ans, vous habitez chez votre mère à Chènevière, vous êtes actuellement en formation pour travailler dans un fast-food", énumère-t-elle. Elle poursuit et souligne une enfance difficile. Le mis en cause n’a plus de nouvelles de son père depuis 12 ans.

Remis en liberté sous contrôle judiciaire

Sans que l'étude du dossier ne commence, l'avocate du suspect demande un renvoi du procès. Une demande acceptée. Le procureur requiert un placement en détention provisoire mais à la surprise générale, Mickaël G. est remis en liberté, sous contrôle judiciaire, en attentant son procès en novembre prochain.

Les policiers se disent abasourdis et ne comprennent pas cette décision judiciaire.