Une tonne de cannabis saisie en Île-de-France : 8 suspects présentés à la justice

Une tonne de cannabis a été saisie la semaine dernière en banlieue parisienne.
Une tonne de cannabis a été saisie la semaine dernière en banlieue parisienne. © FRED TANNEAU / AFP
  • Copié
Guillaume Biet , modifié à
Une tonne de cannabis et plusieurs centaines de milliers d'euros en espèces avaient été saisies la semaine dernière en banlieue parisienne. Huit suspects sont présentés ce lundi à la justice en vue de leur mise en examen. 

Une tonne de cannabis et plusieurs centaines de milliers d'euros en espèces ont été saisies jeudi en banlieue parisienne. Neuf individus appartenant à ce réseau avaient été interpellés dans les départements franciliens du Val-de-Marne, de la Seine-Saint-Denis et de la Seine-et-Marne, dans le cadre de cette enquête confiée à la police judiciaire d'Evry, dans l'Essonne, selon des sources à l'AFP, confirmation une information du Parisien.  

Selon les informations d'Europe 1, huit suspects sont présentés ce lundi aux magistrats de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris en vue de leur mis en examen, après quatre jours de garde à vue. 

650.000 euros en liquide, trois armes à feu ou encore des produits de luxe 

Interpellés jeudi dernier à l’issue de neuf mois d’enquête, ces hommes sont suspectés d’être impliqués dans un vaste réseau d’importation de résine de cannabis depuis le Maroc, via l’Espagne. Lors du coup de filet mené par l’antenne de police judicaire d’Evry, plus d’une tonne de drogue avait été saisie dans un corps de ferme servant de lieu de stockage en Seine-et-Marne. Les policiers ont aussi mis la main sur près de 650.000 euros en liquide et trois armes à feu, dont un pistolet mitrailleur.

Des voitures neuves de forte cylindrée ainsi que des produits de luxe (maroquinerie, montres…) ont été confisqués aux trafiquants présumés. Selon les enquêteurs, ce trafic alimentait une partie de la région parisienne au rythme d’une à deux tonnes de résine de cannabis livrées chaque mois. Les bénéfices engrangés par les suspects pouvaient atteindre 3 à 5 millions d’euros par an, estiment les policiers. L’homme soupçonné d’être à la tête de ce réseau a déjà été condamné pour des faits identiques. Un autre protagoniste sort tout juste de prison, en attente d’être jugé lui aussi pour trafic de drogue.