Un projet d'attentat déjoué avec l'arrestation samedi de deux hommes en Seine-et-Marne

Un projet d'attentat a été déjoué samedi avec l'arrestation de deux hommes.
Un projet d'attentat a été déjoué samedi avec l'arrestation de deux hommes. © ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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avec Alain Acco et AFP , modifié à
Deux hommes de 21 et 22 ans, soupçonnés de préparer un attentat au nom du groupe État islamique, ont été mis en examen mardi par un juge antiterroriste et écroués.

Deux hommes de 21 et 22 ans, soupçonnés de préparer un attentat au nom de l'idéologie du groupe djihadiste État islamique, ont été mis en examen mardi par un juge antiterroriste et écroués, selon des sources proches de l'enquête.

"Leur projet reste mal défini à ce stade". "Des couteaux, un dispositif de mise à feu et de la propagande du groupe djihadiste ont été retrouvés en perquisitions" après leur arrestation samedi en Seine-et-Marne par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon les sources proches de l'enquête. D'après nos informations, le dispositif de mise à feu pouvait être déclenché à distance grâce à un drone.

"Leur projet reste mal défini à ce stade, mais des éléments laissent penser qu'ils envisageaient de s'en prendre à des homosexuels", ont indiqué ces sources. Selon nos informations, l'un des deux hommes est né en Russie et plus précisément en Ossétie, près de la Tchétchénie. L'autre est né en France, mais serait originaire de la même région.

Les deux hommes "très déterminés". Les deux hommes ont été mis en examen mardi par un juge antiterroriste pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" puis écroués conformément aux réquisitions du parquet de Paris, a précisé une source judiciaire. Ils avaient été placés en garde à vue samedi dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet de Paris ouverte trois jours plus tôt, le 6 juin, selon cette source.

Les "deux amis", inconnus jusqu'ici par les services de renseignement, avaient été repérés par la DGSI quelques semaines plus tôt, avant d'être signalés début juin à la section antiterroriste du parquet de Paris, a indiqué une des sources proches de l'enquête. Décrits comme "très déterminés", ils avaient évoqué "à plusieurs reprises un projet d'attentat dans leurs échanges". "L'un deux évoquait la recherche d'une arme", a indiqué une autre source. S'ils disposaient d'un dispositif de mise à feu, aucun explosif n'a été retrouvé lors des perquisitions.