Pierre Palmade a été placé en détention provisoire ce lundi. 1:30
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David Montagné, édité par Romain Rouillard
Ce lundi, la cour d'appel de Paris a décidé de placer Pierre Palmade en détention provisoire, suivant ainsi les réquisitions initialement formulées par le parquet. Toujours hospitalisé, 48 heures après son AVC, le comédien est suspendu à la décision des médecins qui donneront le feu vert à une éventuelle sortie de soin.

La rocambolesque affaire Pierre Palmade n'a pas encore livré tous ses rebondissements. À la suite du grave accident de la route qu'il a provoqué le 10 février dernier en Seine-et-Marne et au cours duquel il se trouvait sous l'emprise de stupéfiants, le comédien avait été assigné à résidence dans un service d'addictologie. Mais ce lundi, la cour d'appel de Paris a décidé de placer l'humoriste en détention provisoire, conformément à ce qu'avait initialement requis le parquet. Désormais deux scénarios sont envisageables pour l'artiste de 54 ans et dépendront principalement de son état de santé.

Mais dans l'immédiat, sa situation ne va pas véritablement changer. Pierre Palmade reste hospitalisé, 48 heures après avoir été victime d'un AVC, et n'a toujours pas été transféré vers la prison de Fresnes dans le Val-de-Marne, dont il dépendra désormais. Son état de santé ne le permet pas, comme l'a confirmé cet après-midi le procureur de la République de Melun. C'est donc depuis son lit d'hôpital que cette détention a pris effet puis notifiée à l'intéressé, de même que sa mise sous écrou. Un policier étant également posté devant sa porte, c'est bien le régime de la détention qui s'applique, mais à l'hôpital.

Un pourvoi en cassation est également possible

Et désormais, ce sont les médecins qui ont l'avenir de l'humoriste entre leurs mains car ce sont eux qui donneront le feu vert à une éventuelle sortie de soin. Pierre Palmade pourrait alors partir en détention ordinaire avec possibilité de traitement ou bien être placé dans un établissement spécialisé.

L'avocat de l'humoriste peut également contester la décision rendue ce lundi matin via un pourvoi en cassation pour lequel le très bref délais n'est que de cinq jours. Il peut également émettre des demandes de remise en liberté dans les prochaines semaines. Pour son client, l'objectif est d'être à nouveau assigné à résidence sous bracelet électronique dans un hôpital parisien, comme ce fut le cas jusqu'à présent.