Paris : spectaculaire intervention de police pour arrêter un homme menaçant

Cet incident intervient au lendemain de l'agression au couteau de sept personnes à Paris.
Cet incident intervient au lendemain de l'agression au couteau de sept personnes à Paris. © Flickr Police nationale
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avec AFP , modifié à
Un impressionnant déploiement des forces a mené à l'interpellation d'un homme, lundi matin, à Paris. Depuis sa fenêtre, il se montrait menaçant, évoquant le "djihad". 

La police a mené un spectaculaire déploiement pour interpeller lundi matin à Paris un homme barbu en djellaba vociférant et menaçant depuis sa fenêtre, selon une source policière, des témoins rapportant qu'il avait notamment parlé de djihad.

"Il a dit allah akbar", a raconté sur place Yann Chantrelle, boulanger dans un établissement situé à proximité de l'immeuble dans le 11e arrondissement. "Ça a commencé vers 9h30. Il a gueulé pendant une heure quand la police est arrivée ça s'est vite calmé. Il est sorti une première fois puis il est rentré. Il a jeté ses clés par la fenêtre. Ils lui ont redonné ses clés. Il a fini par ressortir. Ils l'ont plaqué par terre. Ils l'ont emmené", a-t-il raconté.

Un quartier entièrement bouclé. Le quartier a été bouclé plus de deux heures, pour permettre l'intervention de policiers casqués et portant de gilets pare-balles, et l'interpellation musclée du suspect. Des démineurs sont également intervenus et ont quitté les lieux vers 12h30 après que la circulation a été rétablie dans la rue. Un autre voisin, qui n'a pas souhaité que son nom soit divulgué, a expliqué avoir d'abord entendu un homme hurler vers 9h30 au niveau de la rue Oberkampf. "Dans le quartier on n'appelle pas la police pour ça donc ça a duré", a expliqué ce riverain, qui vers 10h l'a "entendu dire 'djihad' et 'Allah akbar' à plusieurs reprises", avant que la police n'intervienne.

Cet incident intervient dans un contexte de menace djihadiste et au lendemain de l'agression au couteau de sept personnes à Paris, dont le caractère terroriste n'est pas retenu à ce stade.