Paris : 100.000 euros volés à un attaché de l'ambassade du Koweït

Champs Elysées 1280 AFP
Photo d'illustration. © AFP
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Guillaume Biet avec J.R. , modifié à
Un membre de l'ambassade du Koweït s'est fait dérober 100.000 euros, mercredi, à deux pas des Champs-Élysées. Son agresseur a été arrêté peu après.

L'agression a eu lieu à deux pas des Champs-Élysées, mercredi après-midi. Un attaché de l'ambassade du Koweït s'est fait voler une sacoche contenant… 100.000 euros ! L'agresseur, un Français de 26 ans, a été arrêté dans la foulée et placé en garde à vue. Mais les explications du suspect ont surpris les enquêteurs.

De l'argent pour des soins médicaux. L'agression s'est déroulée alors qu'un attaché de l'ambassade du Koweït se rendait à la Banque nationale de son pays, sur les Champs-Élysées, pour y retirer 100.000 euros. Cet important retrait d'agent, qui est visiblement une habitude pour la représentation diplomatique du petit état du Golfe, devait être distribué aux Koweïtis qui viennent se faire soigner à Paris.

Les 100.000 euros récupérés. Mais mercredi, l'attaché de l'ambassade est agressé dans sa voiture à 500 mètres de la banque. La vitre de sa portière est ouverte. Un jeune homme l'asperge de gaz lacrymogène et s'empare de la précieuse sacoche posée sur ses genoux, tandis que le chauffeur se lance à sa poursuite. Le voleur est interpellé par un policier de la police aux frontières en dehors de ses heures de service et qui se trouvait là par hasard. Les diplomates koweïtiens peuvent alors récupérer leurs 100.000 euros.

Des motivations floues et un suspect inconnu de la justice. L'agresseur est alors placé en garde à vue au premier district de police judiciaire. Mais il fait alors d'étranges aveux face aux enquêteurs. Le suspect avoue avoir attaqué la voiture après avoir été "mandaté par des gens de Toulouse". Mais l'homme ne précise rien sur l'identité de ces mystérieux commanditaires, ni sur les motivations qui l'ont poussé à cibler l'argent du Koweït. Les policiers sont tout aussi intrigués par son profil : un Français de 26 ans, né à Amiens et totalement inconnu de la police et de la justice. Il pourrait être présenté à un juge dès vendredi.