Nouveaux incidents devant un lycée près de Strasbourg, un adolescent interpellé

L'adolescent interpellé a caillassé un abribus, indique la police. (Image d'illustration)
L'adolescent interpellé a caillassé un abribus, indique la police. (Image d'illustration) © AFP
  • Copié
avec AFP
Un rassemblement de jeunes devant un Centre de Formation d'Apprentis à Schiltigheim a dégénéré jeudi. Un abribus a été dégradé et des pétards lancés sur des véhicules de police.

Des jeunes gens ont dégradé jeudi un abribus et lancé des pétards sur des voitures de police devant un lycée de la périphérie de Strasbourg et l'un d'entre eux a été interpellé, au lendemain d'incidents similaires à Strasbourg, indique la police. Une trentaine de jeunes ont participé jeudi matin à un attroupement devant un lycée polyvalent et Centre de Formation d'Apprentis (CFA) à Schiltigheim, au cours duquel un adolescent de 14 ans a été interpellé, indique la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP), confirmant une information donnée sur le site internet des Dernières Nouvelles d'Alsace.

L'adolescent faisait partie du groupe ayant cassé l'abribus, avait le visage dissimulé et était en possession de gros pétards, a précisé la police. Un appel à participer à ce rassemblement avait été diffusé mercredi soir sur les réseaux sociaux. "On savait que cela allait se reproduire. Il n'y a pas de revendication particulière, c'est bien cela qui est inquiétant", a commenté cette source policière, alors que mercredi matin trois mineurs avaient déjà été interpellés lors d'un rassemblement d'une centaine de jeunes devant un lycée du quartier de la Meinau à Strasbourg, au cours duquel des dégradations avaient été commises et une voiture incendiée.

Un abri d'un arrêt de tramway avait été brisé et des véhicules stationnés aux abords du lycée dégradés. La manifestation avait également été annoncée la veille sur un réseau social, dans un message demandant aux participants d'apporter "explosifs, pétards et fumigènes" pour "un blocus" de l'établissement, avait expliqué une source policière mercredi. "Il n'y avait aucune référence ni politique ni syndicale, semble-t-il. C'était un appel à un blocage" lancé par des jeunes qui n'étaient pas tous scolarisés dans l'établissement, avait expliqué la rectrice de l'académie de Strasbourg, Sophie Béjean.