En procès devant les assises de Grenoble pour le meurtre de Maëlys, Nordahl Lelandais a nié "solennellement" vendredi toute atteinte sexuelle sur Maëlys 1:36
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Gwladys Laffitte, avec AFP , modifié à
En procès devant les assises de Grenoble pour le meurtre de Maëlys, Nordahl Lelandais a nié "solennellement" vendredi toute atteinte sexuelle sur la fillette, campant sur ses déclarations alors que des interrogations persistent sur ce qui l'a conduit à porter les coups fatals à l'enfant.

En procès devant les assises de Grenoble pour le meurtre de Maëlys, Nordahl Lelandais a nié "solennellement" vendredi toute atteinte sexuelle sur la fillette, campant sur ses déclarations alors que des interrogations persistent sur ce qui l'a conduit à porter les coups fatals à l'enfant.

"Je ne l'ai pas fait sur leur fille"

"Je sais que la famille De Araujo se demande si j'ai fait ça sur leur fille, je le dis solennellement, je ne l'ai pas fait sur leur fille", a déclaré l'ancien maître-chien de 38 ans après avoir de nouveau reconnu avoir agressé sexuellement une filleule devant la cour d'assises de l'Isère.

"Je reconnais les faits que j'ai commis sur ma filleule, que j'aime, que j'ai beaucoup aimée", a-t-il ajouté, disant avoir "honte" de ces "faits lâches". "Je l'ai fait lorsqu'elle dormait parce que je suis incapable de le faire sur une petite fille éveillée", a-t-il ajouté dans cette déclaration faite dans la foulée du témoignage des parents de sa filleule et de la projection des images de l'agression retrouvées sur son téléphone.

Lelandais jugé pour agressions sexuelles de deux petites-cousines

Outre l'enlèvement et le meurtre de Maëlys lors d'un mariage en août 2017, Nordahl Lelandais est également jugé pour les agressions sexuelles de deux petites-cousines, sa filleule âgée de 4 ans et une autre de 6 ans, en juillet et août 2017. Les enquêteurs avaient mis la main sur les vidéos de ces agressions tournées par l'accusé.

"Pourquoi il a fait ça ? Est-ce qu'il a déjà fait ça sur d'autres enfants ? (...) Depuis quand a-t-il cette attirance ?", s'est interrogée à la barre la mère de l'une des fillettes. Les faits concernant la deuxième petite-cousine doivent être examinés lundi.