Moselle : deux mineurs saccagent plus de 70 tombes en référence à leurs groupes favoris

Les deux adolescents seront convoqués ultérieurement devant le juge des enfants du tribunal judiciaire de Thionville (Illustration).
Les deux adolescents seront convoqués ultérieurement devant le juge des enfants du tribunal judiciaire de Thionville (Illustration). © AFP
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avec AFP , modifié à
Deux mineurs âgés de 15 et 16 ans sont accusés d'avoir profané 74 tombes dans le cimetière de Fameck, en Moselle. Interrogés par les gendarmes, ils ont reconnu les faits et ont expliqué avoir agi par désir de "reproduire l'univers de leurs groupes musicaux favoris". Aucune sépulture n'a par ailleurs été profanée.

Deux jeunes de 15 et 16 ans ont été interpellés pour avoir dégradé plus de 70 tombes du cimetière de Fameck (Moselle), expliquant avoir voulu "reproduire l'univers de leurs groupes musicaux favoris", a indiqué mercredi le parquet Thionville. "Aucune sépulture n'a été profanée, aucune inscription n'a été relevée et aucune revendication n'a été opérée", a précisé dans un communiqué le procureur de la République, Brice Partouche.

Aucun antécédent judiciaire

Les deux adolescents, sans aucun antécédent judiciaire, ont reconnu les faits, survenus entre les 16 et 22 novembre au nouveau cimetière de Fameck, au nord de Metz. "74 sépultures ont été recensées comme ayant été affectées par ces actes : des croix ont été renversées, d'autres déposées, certaines retournées", détaille le procureur, qui évoque encore des fleurs "détruites" ou des "plaques mémorielles (...) dégradées".

L'enquête de la gendarmerie de Thionville, "nourrie notamment de témoignages et de constatations opérées sur les réseaux sociaux", a permis d'identifier "rapidement" deux mineurs de 15 et 16 ans résidant à Fameck, selon Brice Partouche. Devant les enquêteurs, ils ont justifié leurs actes par le désir de "reproduire l'univers de leurs groupes musicaux favoris", rapporte encore le magistrat. Les deux adolescents seront convoqués ultérieurement devant le juge des enfants du tribunal judiciaire de Thionville, selon Brice Partouche.