Mont-Blanc : un trailer fait une chute mortelle de 300 mètres

L'athlète, habitué des courses longues en pleine nature, a chuté à 4.500 mètres d'altitude. (Photo d'illustration)
L'athlète, habitué des courses longues en pleine nature, a chuté à 4.500 mètres d'altitude. (Photo d'illustration) © AFP
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avec AFP , modifié à
Un trailer français de 28 ans s'est tué tôt jeudi matin, alors qu'il redescendait en courant du sommet du Mont Blanc sans équipement d'alpinisme.

Un trailer français de 28 ans s'est tué tôt jeudi matin en Haute-Savoie en dévissant sur 300 mètres, alors qu'il redescendait en courant du sommet du Mont Blanc sans équipement d'alpinisme, selon les secours en montagne.

Des témoins directs de l'accident doivent être entendus. Cet athlète, habitué des courses longues en pleine nature, qui courait rapidement en tenue légère, sans crampons ni baudrier, a chuté à 4.500 mètres d'altitude vers 7 heures, au niveau de la Grande Bosse sur la face nord, en amont de l'observatoire Vallot, a précisé le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix. Selon les premiers éléments de l'enquête, il se serait écarté de la trace pour une raison encore inconnue, large de quelques dizaines de centimètres. Des témoins directs de l'accident doivent être entendus pour déterminer les circonstances exactes.

Un autre trailer mort dans le même secteur. S'engager dans le Mont-Blanc sans équipement d'alpinisme, "c'est une inconscience et une imprudence caractérisées", insiste le commandant du PGHM Stéphane Bozon à quelques jours des premières épreuves de l'Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB). "Tout est une question de prise de conscience sur la dangerosité et la prise en compte des conseils répétés de prudence", ajoute-t-il.

Le 17 août, un trailer s'était déjà tué dans le même secteur, rappelle le maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, qui avait pris alors un arrêté à effet immédiat obligeant les alpinistes à porter un équipement adéquat sous peine d'amende.