Justice : soupçonné d'avoir tiré un fumigène sur l'hélicoptère de Macron, un homme écroué

Un jeune homme a été mis en examen puis écroué vendredi à Paris, accusé d'avoir tiré un fumigène sur un hélicoptère appartenant à Emmanuel Macron le 27 avril.
Un jeune homme a été mis en examen puis écroué vendredi à Paris, accusé d'avoir tiré un fumigène sur un hélicoptère appartenant à Emmanuel Macron le 27 avril. © LOIC VENANCE / AFP
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avec AFP / Crédits photo : LOIC VENANCE / AFP
Un jeune homme a été mis en examen puis écroué vendredi à Paris, accusé d'avoir tiré un fumigène sur un hélicoptère appartenant à Emmanuel Macron le 27 avril. Le tireur de fumigène aurait voulu, par son geste, interpeller le chef de l'Etat sur le désaccord de la population avec sa politique.

Un jeune homme a été mis en examen puis écroué vendredi à Paris, accusé d'avoir tiré un fumigène sur un hélicoptère appartenant à Emmanuel Macron le 27 avril, a-t-on appris auprès du parquet, confirmant une information du Parisien. Le parquet militaire de Paris avait ouvert une enquête préliminaire le lendemain des faits pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "tentative de destruction ou détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation".

Vendredi, un juge d'instruction a mis en examen le suspect pour "tentative de dégradation ou détérioration d'un bien par un moyen dangereux pour les personnes, commise à raison de la qualité de personne dépositaire de l'autorité publique de son utilisateur".

Appel du placement en détention provisoire

Le jeune homme, âgé de 23 ans, a été écroué, conformément aux réquisitions du parquet. Contacté, son avocat, Me Pierre-Henri Baert, n'a pas souhaité commenter. Il a toutefois indiqué faire appel du placement en détention provisoire de son client.

Le 27 avril, Emmanuel Macron s'était rendu dans le Doubs pour rendre hommage à l'esclave affranchi devenu général, Toussaint Louverture, au château de Joux. Ce déplacement constituait la quatrième visite sur le terrain du président de la République depuis l'adoption de la réforme des retraites, qui a suscité une contestation massive, au son des casseroles notamment. D'après Le Parisien, le tireur de fumigène a expliqué vendredi avoir voulu, par son geste, interpeller le chef de l'Etat sur le désaccord de la population avec sa politique.