Ils piégeaient leurs victimes sur les réseaux sociaux : trois mineurs mis en examen

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Trois mineurs de 16 ans ont été mis en examen et incarcérés pour des vols avec armes. (Illustration) © LOIC VENANCE / AFP
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avec AFP , modifié à
La première victime, un homme de 29 ans, a été agressée le lundi 2 mai vers 21h15, dans la banlieue d'Orléans. Roué de coups et menacé d'une lame sur la gorge, le jeune homme croyait se rendre à un rendez-vous avec une jeune femme. Ses trois agresseurs cagoulés ont brisé les vitres de sa voiture et volé des "objets personnels".

Trois mineurs de 16 ans ont été mis en examen et incarcérés pour des vols avec armes commis sur deux hommes qui pensaient se rendre à un rendez-vous avec une femme rencontrée sur les réseaux sociaux, a annoncé le parquet d'Orléans. La première victime, un homme de 29 ans, a été agressée le lundi 2 mai vers 21h15, à Saint-Jean-le-Blanc, dans la banlieue d'Orléans. Roué de coups et menacé d'une lame sur la gorge, le jeune homme croyait se rendre à un rendez-vous avec une jeune femme. Ses trois agresseurs cagoulés ont brisé les vitres de sa voiture et volé des "objets personnels" avant que la victime ne prenne la fuite et alerte la police, selon un communiqué du parquet.

Blessé à une main, le jeune homme s'est vu prescrire 45 jours d'incapacité temporaire de travail (ITT), avec un "risque d'infirmité permanente", selon le parquet.

Ils encourent 20 ans de réclusion criminelle

Deux jours plus tard, un homme de 36 ans a été agressé dans les mêmes circonstances. Gazé puis blessé d'un coup de couteau sous l'aisselle alors qu'il patientait dans sa voiture, l'homme s'est fait voler 80 euros et sa voiture a été dégradée à coups de battes de base-ball et ses pneus crevés. Il a réussi à prendre la fuite et à prévenir la police, qui a interpellé les trois suspects de 16 ans "quelques minutes plus tard".

Placés en garde à vue, les trois adolescents ont été mis en examen dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour vols avec usage ou menace d'une arme et dégradations volontaires de bien privés. Incarcérés, ils encourent 20 ans de réclusion criminelle.