G7 : un couple en garde à vue après des dégradations dans les Landes

Le couple a été placé en garde à vue, jeudi. (Photo d'illustration)
Le couple a été placé en garde à vue, jeudi. (Photo d'illustration) © PATRICK KOVARIK / AFP
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avec AFP , modifié à
Le couple, au domicile duquel ont été retrouvés des gants, des masques et des bombes de peinture, est soupçonné de plusieurs tags anti-G7 et pro-gilets jaunes. 

Un couple a été placé en garde à vue jeudi et sera jugé en comparution immédiate lundi pour "dégradations de biens d'utilité publique en réunion" dans les Landes, à la veille de l'ouverture du sommet du G7 à Biarritz, a-t-on appris auprès du parquet de Dax. "On les soupçonnait d'être les auteurs de plusieurs dégradations avec des tags anti-G7, pro-gilets jaunes, pro-black blocs, etc.", a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Dax Jean-Luc Puyo.

Gants, masques et bombes de peinture

La femme, originaire des Landes et âgée de 37 ans, ainsi que son compagnon, âgé de 22 ans, ont été interpellés très tôt jeudi matin à leur domicile à Saint-Paul-lès-Dax et placés en garde à vue. Ils devraient être déférés vendredi matin.

Lors de la perquisition, des bombes de peinture, des gants, des masques pour se protéger des gaz lacrymogènes ou encore des projectiles, ont été retrouvés.

Dans la nuit du 16 au 17 août, ils sont soupçonnés d'avoir effectué un périple de Dax jusque vers Capbreton. Ils auraient dégradé trois radars, inscrit des propos pro-gilets jaunes, "black blocs" et anti-G7 sur des ponts et un tunnel. Des banderoles ont également été déployées sur des ponts, notamment au-dessus de l'A63, portant l'inscription: "GJ + BB = ACAB" (gilets jaunes + black blocs = ACAB", ce qui signifie "All Cops Are Bastards (Tous les flics sont des bât…)").

Un contexte sécuritaire tendu

Ces arrestations interviennent dans un contexte sécuritaire renforcé à l'approche du sommet, qui se tient de samedi à lundi à Biarritz, et sur lequel pèsent plusieurs menaces, notamment de "groupes violents" comme ceux issus de la mouvance "black bloc", selon les autorités.

Quelque 13.200 policiers et gendarmes, appuyés par les forces militaires, sont mobilisés pour assurer la sécurité du sommet dans la station balnéaire.