Fusillade à Paris : la garde à vue du suspect mineur prolongée

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La garde à vue d'un suspect âgé de 16 ans, soupçonné d'avoir tiré lundi soir faisant un mort et quatre blessés, a été prolongée. (Illustration) © Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP , modifié à
"La garde à vue du mis en cause vient d'être prolongée par le juge des libertés et de la détention, pour une nouvelle période de quarante-huit heures maximum", a précisé le parquet. Le second suspect, qui a pris la fuite, n'avait pas été interpellé mercredi dans la journée, selon une source proche du dossier.

La garde à vue d'un suspect âgé de 16 ans, soupçonné d'avoir tiré lundi soir sur une terrasse de café dans le XIe arrondissement de Paris, faisant un mort et quatre blessés, a été prolongée, a indiqué mercredi le parquet. "La garde à vue du mis en cause vient d'être prolongée par le juge des libertés et de la détention, pour une nouvelle période de quarante-huit heures maximum", a précisé le parquet. Le second suspect, qui a pris la fuite, n'avait pas été interpellé mercredi dans la journée, selon une source proche du dossier. L'adolescent est entendu dans le cadre d'une enquête ouverte pour "meurtre en bande organisée, tentative de meurtre en bande organisée, association de malfaiteurs en vue de commettre un crime et acquisition et détention d'arme de catégorie A".

Il est soupçonné d'être l'un des deux tireurs qui ont visé avec des armes à feu deux hommes attablés à la terrasse d'un bar de la rue Popincourt, dans le XIe arrondissement de la capitale, lundi vers 21h30. L'un des deux hommes a été tué et quatre personnes blessées, mais pas par balles, selon les premiers éléments recueillis par la préfecture de police.

Un règlement de comptes ?

Selon des sources proches du dossier, la thèse du règlement de comptes est privilégiée. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle et au 2e district de police judiciaire.

La mairie du XIe arrondissement de Paris, un quartier marqué par les attentats de janvier et novembre 2015, a ouvert mardi une cellule d'urgence médico-psychologique pour les témoins de la fusillade.