Femme enlevée dans le Val-de-Marne : trois suspects mis en examen

L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la PJ parisienne.
L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la PJ parisienne. © Jeff PACHOUD / AFP
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avec AFP , modifié à
Kidnappée le 11 juillet et séquestrée pendant près d'une semaine, la victime avait réussi à s'échapper. Cinq personnes avaient été arrêtées.  

Trois suspects arrêtés mercredi dans l'enquête sur l'enlèvement d'une femme dans le Val-de-Marne qui avait réussi à fausser compagnie à ses ravisseurs ont été mis en examen, a appris lundi l'AFP de source judiciaire, confirmant une information du Parisien.

Un "commando très bien structuré". Cette femme avait été kidnappée à son domicile de Chevilly-Larue, le 11 juillet dernier, avant d'être séquestrée pendant près d'une semaine. Mardi dernier, elle avait réussi à s'échapper d'un appartement de Villejuif, en trompant la vigilance de ses ravisseurs. Confiée à la brigade criminelle de la PJ parisienne, l'enquête avait permis l'arrestation le lendemain de cinq personnes. "C'est un commando très bien structuré", avait commenté une source proche du dossier.

Au terme de leur garde à vue, trois d'entre elles ont été présentées à un juge d'instruction et mises en examen dans le cadre d'une information judiciaire confiée à la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris, compétente pour les affaires de grande criminalité organisée. L'un des suspects a été placé en détention provisoire, le second a été incarcéré dans l'attente d'un débat ultérieur sur sa détention, et le troisième a été libéré sous contrôle judiciaire.

Les ravisseurs avaient réclamé une rançon de 700.000 euros. Ces interpellations avaient été menées dans le cadre d'une enquête pour "enlèvement et séquestration en bande organisée sans libération volontaire avant le septième jour pour faciliter la commission d'un autre crime" et "association de malfaiteurs". Une rançon au montant d'abord fixé à 700.000 euros, avant d'être ramenée à une somme moins élevée, avait été réclamée par les ravisseurs pour la libération de cette femme.

À plusieurs reprises, des remises de rançon ont échoué, laissant craindre le pire pour la victime de ce rapt. Celle-ci est présentée par l'une des sources comme la fille d'une ex-figure du banditisme gravitant autour du célèbre gang de la banlieue sud.