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Stéphane Place, avec AFP , modifié à
Le procureur de Poitiers a confirmé ce mardi que Leslie Hoorelbeke, 22 ans, et Kevin Trompat, 21 ans, un couple disparu dans la nuit du 25 au 26 novembre dans le département des Deux-Sèvres, sont morts. Les gendarmes avaient retrouvé deux corps ce week-end, en Charente-Maritime. Les décès sont probablement causés par des coups "avec un objet contondant".

Les deux corps retrouvés en fin de semaine dernière en Charente-Maritime sont bien ceux de Leslie Hoorelbeke et Kevin Trompat, disparus il y a trois mois dans les Deux-Sèvres, a confirmé mardi le procureur de la République à Poitiers, Cyril Lacombe. Après trois mois d'enquête sur la mystérieuse disparition du couple dans la nuit du 25 au 26 novembre à Prahecq, un village de 2.000 habitants proche de Niort, trois hommes ont été mis en examen et écroués la semaine dernière, dont deux pour assassinats.

Selon le procureur, les décès sont probablement causés par des coups "avec un objet contondant". Après la mise en examen et le placement en détention de trois suspects la semaine dernière, le magistrat n'a pas précisé les "motivations du passage à l'acte", estimant qu'elles "restent à confirmer", entre "déception sentimentale" ou dette financière.

Deux suspects mis en examen pour assassinats

Le corps de Kevin Trompat, 21 ans, a été exhumé vendredi dans un champ en bordure d'un chemin à Puyravault, une commune où des affaires du couple avaient été retrouvées en décembre dans un conteneur de recyclage de vêtements, à proximité du domicile de l'un des suspects. Celui de Leslie Hoorelbeke, 22 ans, a été exhumé samedi dans un bosquet de la commune voisine de Virson.

Tom Trouillet, 22 ans, un ami qui devait héberger le couple la nuit des faits à Prahecq, interpellé en Vendée mardi dernier, a été mis en examen pour enlèvement et séquestration. Nathan Badji, 22 ans, et Enzo C., 23 ans, placés en garde à vue dans un second temps la semaine dernière, ont été mis en examen pour assassinats, enlèvement et séquestration, et modification d'une scène de crime. Ces chefs de mise en examen pourront évoluer durant l'instruction, a précisé le procureur.