Montpellier : 4 élèves de l'internat d'excellence entendus par la Brigade des mineurs

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Benjamin Peter avec C.P.-R. , modifié à
Des élèves ont été auditionnés par la Brigade des mineurs, après qu'une vidéo transmise à la direction montre des lycéens pratiquant des "jeux" déviants. 

C'est une affaire qui jette l’opprobre sur un établissement réputé de la ville. L’internat d’excellence de Montpellier doit faire face aux comportements quelque peu déviants de certains de ses élèves, d'après France Bleu Hérault qui a révélé l'information. Selon les informations d'Europe 1, quatre élèves ont été entendus, vendredi dernier, par la Brigade des mineurs suite à un signalement de la proviseure de l'établissement.

La vidéo transmise à la direction. La direction a en effet eu connaissance d'une vidéo alarmante et a prévenu les autorités. C'est une élève a fourni celle-ci, après l’avoir retrouvée sur son portable qu’elle avait prêté à son petit ami. Les images, filmées au moyen d’un smartphone, montreraient des garçons en train d'introduire dans l'anus de l'un de leurs camarades des crayons de papier ou des stylos, rapporte France Bleu Hérault.

Des "défis"... Mais d'après le procureur de la République de Montpellier, Christophe Barret, il n'y a ni plainte ni enquête pour viol ou agression sexuelle, contrairement à ce qui a pu être évoqué dans un premier temps par les médias. Le parquet a simplement été saisi suite au signalement.

D'autre part, selon les informations d'Europe 1, la vidéo qui a déclenché le signalement serait très floue et ne permettrait pas de conclure à un viol ou à une agression sexuelle. Il s'agirait plutôt de défis que se lanceraient ces lycéens de seconde, tous garçons et logeant au même étage de cet internat. Le procureur précise que, d'après leurs auditions, ils étaient tour à tour victimes et auteurs des faits.

... réalisés volontairement. A ce stade de l'enquête, il ne semble pas que les lycéens aient subit des pressions quelconques pour participer à ce "jeu" sordide. Par conséquent, même la qualification d'infraction au bizutage ne devrait pas être retenue, d'après nos informations. Enfin, le procureur de Montpellier a indiqué que les participants identifiés ont tous plus de quinze ans et sont donc majeurs sexuellement.

Contactée par Metronews, la proviseure de l’établissement estimait mardi après-midi qu'il s’agissait davantage d’un "bizutage abusif" que d’un viol. Anne Mayard avait d'autre part estimé que "28 garçons actuellement en classe de seconde" seraient concernés par cette histoire.

Lundi, les quatre lycéens entendus par la police ont pu reprendre les cours normalement, aucun n'ayant été jugé trop dangereux pour continuer à vivre avec ses camarades.