Découverte d'une cache d'explosifs dans l'Yonne, la piste de l'ETA privilégiée

Les investigations ont été confiées à la Sous-direction antiterroriste de la police judiciaire co-saisie avec la direction interrégionale de la police judiciaire de Dijon.
Les investigations ont été confiées à la Sous-direction antiterroriste de la police judiciaire co-saisie avec la direction interrégionale de la police judiciaire de Dijon. © PATRICK KOVARIK / AFP
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avec AFP
Des promeneurs ont découvert une cache abritant notamment des explosifs qui pourraient appartenir à l'organisation séparatiste basque ETA.

Une cache abritant notamment des explosifs qui pourraient appartenir à l'organisation séparatiste basque ETA a été découverte mardi par des promeneurs dans l'Yonne, a-t-on appris mercredi selon des sources proches de l'enquête. "On a retrouvé une quantité conséquente d'explosifs, de matériels précurseurs et des détonateurs", a indiqué l'une des sources. "Plusieurs éléments laissent penser que l'ETA est l'organisateur de cette cache", a-t-elle ajouté.

"Une centaine de détonateurs et quelques kilos d'explosifs"

Il s'agit "a priori d'une ancienne cache" selon une deuxième source proche de l'enquête, qui ajoute que "des cartouches et des inscriptions en basque" ont également été découvertes. Les policiers sont tombés sur "une centaine de détonateurs et quelques kilos d'explosifs" ainsi que sur une "centaine de cartouches de calibres divers", a précisé une troisième source. Le parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert une enquête pour association de malfaiteurs terroriste, selon une source judiciaire. Les investigations ont été confiées à la Sous-direction antiterroriste de la police judiciaire (Sdat), co-saisie avec la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Dijon, selon l'une des sources proches de l'enquête. 

Créée en 1959 sous la dictature de Franco, l'organisation Euskadi ta Askatasuna (ETA, "Pays basque et liberté"), est accusée d'avoir tué au moins 853 personnes durant quatre décennies de violence pour l'indépendance du Pays Basque. Elle a décrété un cessez-le-feu en 2011, avant d'annoncer son "désarmement total" en 2017 puis sa dissolution l'an passé.