Après un cambriolage, les gendarmes menottent... les témoins

menottes
Image d'illustration © JACK GUEZ / AFP
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C.C.
Deux individus se trouvant sur place au moment des faits ont été pris, à tort, pour les malfaiteurs. 

La scène est digne d'un vaudeville et se déroule dans la petite commune de Méounes dans le Var. Le tabac-presse du village a connu deux cambriolages en un mois, les forces de l'ordre sont sur les dents. Ainsi, lorsqu'on les alerte d'un nouveau cambriolage, les gendarmes de garde cette nuit là arrivent sur les lieux et menottent - à tort - deux passants qu'ils prennent pour les malfaiteurs. Une histoire cocasse, que rapportent nos confrères de Nice Matin

Sur place, un boulanger et un ami du commerçant cambriolé. Le cambriolage s'est déroulé aux alentours de 2h30 du matin, dans la nuit de mercredi à jeudi. Alerté de cette infraction, le propriétaire du tabac-presse est alors en déplacement. Il appelle illico la police, ainsi qu'un ami du village, pour qu'il se rende à son commerce et le tienne au courant. L'ami s'y rend volontiers, arrive sur place avant les policiers et attend sur les lieux leur arrivée. Au même moment, le boulanger du coin traverse à son tour la rue, pour se rendre à pied jusqu'à sa boulangerie, afin de démarrer sa journée de travail.

Les gendarmes les confondent avec les malfaiteurs. Mais lorsque les gendarmes arrivent sur les lieux, ils plaquent rapidement les deux hommes au sol, et les menottent. "Ils m'ont ordonné de me mettre sur le capot de la voiture avant de me plaquer au sol et de me menotter", expliquera par la suite le boulanger à Nice Matin. "J'essayais de leur expliquer que j'étais le boulanger et que je n'avais rien fait, mais ils m'ordonnaient de "la fermer". Ce n'est qu'au bout de trente minutes de quiproquo que les deux personnes menottées à tort parviennent à faire prendre conscience aux policiers du malentendu, et sont libérées.