Affaire Omar Raddad : une contre-expertise demandée par la défense

Sylvie Noachovitch et Omar Raddad, ici en 2008, demandent une contre-expertise.
Sylvie Noachovitch et Omar Raddad, ici en 2008, demandent une contre-expertise. © Mehdi FEDOUACH / AFP
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T.LM. , modifié à
Vingt-sept ans après le meurtre de Ghislaine Mougins, dans les Alpes-Maritimes, le mystère autour de sa mort n'est toujours pas résolu.

L'avocate d'Omar Raddad, le jardinier qui avait été condamné pour le meurtre de Ghislaine Marchal en 1991 à Mougins, dans les Alpes-Maritimes, contre-attaque. Après la conclusion du parquet de Nice, qui a déclaré infondé le rapprochement entre une trace ADN partielle sur l'un des scellés et un enregistrement au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), la défense a demandé une contre-expertise, comme le révèle Le Parisien, lundi.

Trois autres traces ADN au cœur de l'enquête. "Nous irons jusqu’au bout", affirme Me Sylvie Noachovitch au quotidien. "J’ai interrogé différents spécialistes qui ont émis de sérieux doutes sur la qualité de l’expertise qui écarte cet ADN." Elle souhaite également avoir accès au rapport d'enquête effectué pour identifier le suspect dont l'empreinte était recensée dans le FNAEG. L'avocate demande enfin la comparaison des trois autres traces ADN relevées avec "tout l'entourage de la victime".

Un suspect récemment mis hors de cause. Récemment, un homme soupçonné depuis octobre 2016 d'être impliqué dans le meurtre a été mis hors de cause, comme l'a révélé 20 Minutes. Condamné à 18 ans de prison en 1994 puis partiellement gracié en 1996 par Jacques Chirac, Omar Raddad a toujours clamé son innocence.