Une réunion néo-nazie près de Montpellier

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avec AFP

La venue redoutée de néo-nazis dans les Pyrénées-orientales pour un rassemblement européen a mobilisé pendant tout le week-end de Pentecôte la surveillance des services de l'Etat, mais la réunion a finalement eu lieu en petit comité près de Montpellier, a-t-on appris lundi à Perpignan. La préfecture des Pyrénées-orientales et la police, "très vigilantes" depuis vendredi, n'ont trouvé "aucun signe de présence de mouvement ou de violences liée à ces groupuscules dans le département", a-t-on indiqué de source policière à Perpignan.

Et pour cause. "La réunion, de moins d'une centaine de cadres de ces mouvements, a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche dans la salle des fêtes d'une petite commune proche de Montpellier, réservée sous un faux prétexte", a indiqué lundi la sous-préfète de permanence des Pyrénées-orientales, Alice Coste. L'événement, "très discret", est sans commune mesure avec le rassemblement de mille à 2.000 personnes, dont de nombreux Allemands, qui s'était déroulé en Lorraine à Toul en novembre 2012. Un site spécialisé dans la surveillance de ces mouvements néo-nazis, "fafwatch" avait indiqué au début de la semaine passée "qu'un rassemblement européen organisé par les +Hammerskins+ français, succursale hexagonale d'un mouvement américain proche du Ku klux klan" allait se tenir près de Perpignan pendant le week-end. Il devait être accompagné de concerts RAC (pour "Rock anti-communiste") selon le site.