Prêtre disparu : la thèse du suicide

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avec Guillaume Biet
Le religieux, disparu depuis près d’une semaine à Compiègne, a laissé une lettre inquiétante.

Voilà désormais une semaine qu’Albert Marshall a disparu en forêt de Compiègne. Le prêtre d’origine indienne, logé par une association humanitaire à Vieux-Moulin, avait pour habitude d’enfourcher son VTT pour une ballade dans les bois. Il n’est jamais reparu après son départ, vendredi dernier. Et malgré un important dispositif de recherche, le mystère reste entier.

 

Les enquêteurs penchent désormais pour la thèse du suicide. D’abord parce qu’ils n’ont aucune trace de vie du religieux, qui a laissé toutes ses affaires dans sa chambre. Ensuite, et surtout, parce qu’ils sont découvert un courrier signé de la main d’Albert Marshall. Dans son texte rédigé en anglais - l’homme maîtrisait mal le français - évoque des intentions suicidaires, selon la procureur de Compiègne.

 

La Garde républicaine en renfort

 

Pour autant, les gendarmes ne relâchement pas leurs effort. Ils n’auront de certitudes que quand le corps du prêtre aura été retrouvé. Les recherches continuent donc, avec des moyens nettement renforcés. "Nous avons une quarantaine de militaire de la Compagnie de Compiègne, renforcée par un peloton du régiment de cavalerie de la garde républicaine", a précisé sur Europe 1 Cédric Defrance, commandant en second de la compagnie de gendarmerie de Compiègne. "Ces cavaliers servent à obtenir un renfort en personnel, mais permettent aussi, à partir du cheval, d’avoir un visuel beaucoup plus important sur l’environnement immédiat. Enfin, ils peuvent patrouiller sur des sentiers et des pistes qui sont plus difficiles d’accès voire impraticables en véhicules."

 

Ces importants moyens seront encore déployés tout vendredi après-midi, et sans doute une partie du week-end. Même si les enquêteurs ont de moins en moins d’espoir de retrouver Albert Marshall vivant.