Meurtre d'Aurélie : ses proches "n'y croient pas"

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Lionel Gougelot avec Chloé Pilorget-Rezzouk , modifié à
TÉMOIGNAGES - A Caudry, dans le Nord, les proches d'Aurélie sont abasourdis par l'annonce de la mort de la jeune femme.

Tout l'entourage d'Aurélie cherche désespérément une explication à ce meurtre aussi brutal que mystérieux. Cette jolie danseuse et prof de fitness a été retrouvée morte dans son véhicule en feu, dimanche matin, à Villejuif, dans le Val-de-Marne, où elle venait d'arriver pour suivre une formation de Pilates durant une semaine.

Des amours difficiles, "mais elle allait mieux". Aujourd'hui, c'est une famille anéantie qui se demande bien qui pouvait en vouloir à la jeune femme pour l'abattre ainsi d'un coup de feu à bout portant, dans sa voiture. Nathalie, sa belle-mère, ne voit rien dans la vie d'Aurélie qui ait pu provoquer un tel drame. "Elle avait eu des amours difficiles, mais là elle allait mieux. Elle était bien dans sa vie, elle s'en sortait, elle commençait à voir le jour de beaucoup de choses", a-t-elle confié, en sanglots, au micro d'Europe 1.

"On ne comprend rien […] Pourquoi elle ?" La jeune mère d'une fillette de quatre ans et demi était une femme indépendante, pleine de volonté : "Elle partait faire une formation car elle voulait s'en sortir financièrement. Elle voulait être autonome, elle ne voulait plus qu'on l'aide", raconte sa belle-mère. "On ne comprend rien, c'est pas normal. Pourquoi elle ?", s'interroge, Nathalie auprès d'Europe 1, la voix fébrile : "On n'y croit pas, c'est trop dur. Ils se sont trompés, ce n'est pas possible, elle n'a fait de mal à personne."

Une jeune mère "rayonnante". Dans la petite ville où elle vivait, à Caudry, dans le Nord, toutes les personnes qui connaissaient Aurélie parlent en cœur d'une femme "rayonnante". Séparée du père de sa petite fille, cette trentenaire était passionnée de danse et de fitness. Ancienne conseillère municipale, elle était aussi très impliquée dans la vie associative.

Eric Bernard, le directeur du centre social où elle avait travaillé, se souvient de la jeune femme : "C'était vraiment quelqu'un de souriant, d'ouvert. On ne comprend pas qu'elle ait pu avoir un ou une ennemi(e). On est tous un peu abattus." "On espère savoir ce qui s'est passé, que la justice face son travail. Car une exécution comme ça, ce n'est pas possible", ajoute son ancien collègue.

Depuis dimanche, les investigations des enquêteurs de la Crim' se concentrent sur l'entourage ou les relations de la jeune femme. Sans aucun résultat pour l'instant.

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