Justice : Carlos accuse la Syrie

  • Copié
avec Reuters

L'ancien ennemi public n°1 des années 1980, Ilich Ramirez Sanchez, dit "Carlos", a nié lundi devant ses juges français être le commanditaire d'un attentat à la voiture piégée qui avait fait un mort et 66 blessés le 22 avril 1982 à Paris.

Au terme de la première semaine de son procès, le Vénézuélien de 62 ans a imputé l'opération aux services secrets syriens, déclarant à la cour d'assises spéciale être victime d'une manipulation.  

Pour l'accusation, cet attentat comme celui qui l'avait précédé le 29 mars 1982 contre le train Paris-Toulouse (5 morts, 77 blessés) s'inscrivait dans une "guerre privée" que menait alors le groupe d'activistes dirigé par Carlos contre la France pour faire libérer son amie Magdalena Kopp et un membre du groupe, Bruno Bréguet, arrêtés à Paris le 16 février 1982.