Hérault : 3 tonnes de cannabis saisies

Près de trois tonnes de cannabis ont été saisies dans le port de Sète, dans l'Hérault.
Près de trois tonnes de cannabis ont été saisies dans le port de Sète, dans l'Hérault. © PREFECTURE DE POLICE
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Céline Masfrand avec Guillaume Biet , modifié à
Retrouvés dans le port de Sète, les stupéfiants étaient en provenance du Maroc.

C'est un trafic international de cannabis qui vient d'être démantelé. En enquêtant dans le cadre du plan de lutte contre le trafic de stupéfiants, le service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne a saisi mercredi près de trois tonnes de résine de cannabis en provenance de la ville de Tanger, au Maroc, et à destination de la région parisienne.

Aux alentours de 14h30 un camion "suspect", repéré dans le Port de Sète, dans l'Hérault, a été stoppé par les autorités en patrouille. A l’intérieur du camion, 2,9 tonnes de résine de cannabis ont été découvertes. Valeur à l'achat : 3 millions d'euros. Valeur à la revente : entre 6 et 9 millions. "Ça représente quand même un coup d’arrêt assez significatif", a jugé le commissaire Eric Guillet, patron de la police judiciaire du Val-de-Marne, au micro d'Europe 1.

Deux anciens du grand banditisme

A la tête de ce réseau, deux hommes, de 42 et de 55 ans, tous deux originaires de Vitry-sur-Seine. Deux anciens du grand banditisme, ex-membres du gang dit de "la Banlieue sud", qui s'étaient visiblement reconvertis dans le trafic de drogue. Le plus âgé des deux était activement recherché. Condamné le 21 juin dernier pour "préparation d’un trafic de stupéfiants", il doit purger la peine de 10 ans d’emprisonnement.

Sur le port de Sète, seul l’un des deux organisateurs ainsi que le chauffeur et un autre homme apparemment impliqué ont été arrêtés. Le deuxième meneur du trafic, lui, avait été interpellé plus tôt dans la matinée à Vitry-sur-Seine avec sa concubine. La police aurait retrouvé à leur domicile plus de 200 grammes de cocaïne, 6.000 euros en liquide, un pistolet automatique, un silencieux ainsi que des munitions. Tout a été saisi.

Il aura fallu plusieurs mois d’enquête pour permettre au service départemental de police judicaire du Val-de-Marne, qui opérait en coopération avec le groupe d’intervention régional du Val-de-Marne, pour lever le voile sur un l’existence de ce trafic international, qui importait en grandes quantités de la résine du Maroc à destination de la banlieue sud de Paris, axe stratégique du plan de lutte contre le trafic des stupéfiants.