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Du sursis pour les cookies au cannabis

Marie-Laure Combes avec AFP - Mis à jour le . 1 min
L'étudiant, accusé d'avoir intoxiqué des camarades et un professeur avec des gâteaux au cannabis, a reconnu sa faute.
L'étudiant, accusé d'avoir intoxiqué des camarades et un professeur avec des gâteaux au cannabis, a reconnu sa faute. © MAXPPP

L'étudiant, accusé d'avoir intoxiqué des camarades et un professeur, a reconnu sa faute.

La phrase. "J'ai porté préjudice à mon équipe. Je me suis rendu compte de la bêtise du cannabis." L'étudiant de 21 ans, qui avait fabriqué des gâteaux au cannabis et les avait distribués à un enseignant et quatre camarades, a reconnu les faits jeudi lors de son procès. Le jeune homme a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. Une peine assortie de l'obligation d'accomplir 180 heures de travaux d'intérêt général dans un délai de 18 mois, et d'une obligation de soins.

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"Je ne savais plus ce que je faisais." L'étudiant avait donné des cookies au cannabis à un professeur et des camarades alors qu'ils se rendaient à un concours. "Après avoir déjà mangé deux cookies pendant le trajet, je ne savais plus ce que je faisais", a-t-il expliqué à l'audience. "Etant consommateur, je ne pensais pas que les effets dureraient aussi longtemps", a reconnu le jeune homme qui fumait à l'époque "cinq joints par jour" depuis un an, perturbé par l'éloignement avec sa famille.

Une affaire "croustillante". Dénonçant l'effet "boule de neige" du dossier en raison de son caractère "croustillant", son avocate, Me Anne Champagne, a demandé à ce qu'il ne soit pas jugé "avec la sévérité d'un dossier de stupéfiants". "Les faits et sa personnalité ne le méritent pas. Personne ne s'est constitué partie civile", a-t-elle noté, soulignant "l'émoi" de ses professeurs quant à la mésaventure d'un étudiant plutôt bien noté par ailleurs.

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Au-delà de son aspect "insolite", cette affaire "aurait pu avoir des conséquences dramatiques", avait souligné le procureur lors de son réquisitoire. Le parquet avait requis dans l'après-midi six mois de prison avec sursis, assortis de 180 heures de travaux d'intérêt général et d'une l'obligation de soins.