"C’était pour les faire ch..."

Icham D. accuse Endemol de lui avoir "mis de la poudre aux yeux".
Icham D. accuse Endemol de lui avoir "mis de la poudre aux yeux". © Maxppp
  • Copié
avec Jean-Marc Morandini , modifié à
TEMOIGNAGE - Recalé au casting de Secret Story, il a fait croire à une alerte à la bombe à TF1.

Pour lui, c’est "de bonne guerre". Furieux contre la société de production Endemol, qui l’a recalé au casting de Secret Story, Icham D. serait l’auteur d’une fausse alerte à la bombe dans la tour de TF1 lundi après-midi. "C’est peut-être hors-la-loi, mais est-ce que ce n’est pas plutôt hors-la-loi de se faire manipuler par Endemol", a dénoncé le jeune homme sur Europe 1 mercredi.

Icham D. est remonté contre la société de production Endemol :

Car Icham en veut à la société de production pour lui avoir "mis de la poudre aux yeux". "A la base, je n’avais même pas postulé pour Secret Story, ce sont eux qui sont venus me chercher", raconte-t-il. En février, Endemol l’aurait en effet contacté pour participer à la cinquième saison de l’émission phare de téléréalité de TF1.

Il avait déjà réfléchi à son secret

Icham s’était préparé, en avait parlé autour de lui et avait même réfléchi à un secret : "j’ai frôlé la mort par deux fois". Il dit avoir passé les étapes du casting et signé avec Endemol un "pré-contrat", avant de retourner à Lyon. "Depuis ce jour là, je n’ai plus de contact, Endemol refusait de m’avoir au téléphone", s’indigne le jeune homme, qui a quitté son travail et son appartement pour participer à l’émission.

"J’avais signé un contrat", se justifie-t-il, admettant avoir été "un peu trop naïf". En juillet, il entame une grève de la faim devant les locaux d’Endemol. La société le persuade d’arrêter. "Je me suis dit : ‘je ne vais pas en rester là, il est hors de question que je me laisse avoir comme ça’", raconte-t-il. "Au départ, c’était sincèrement pour les faire chier, tout simplement [sic]".

Des policiers "morts de rire"

Rapidement repéré par les policiers, Icham a aussitôt été interpellé et mis en garde à vue, selon des informations révélées par Europe 1. Une expérience qui ne semble pas l’avoir traumatisé outre mesure : "c’était très bon enfant", dit-il, affirmant que les policiers étaient "morts de rire" et que l’un d’eux s’est même lancé dans une imitation de la voix off de l’émission.

Ses déboires avec Endemol l’ont toutefois dissuadé de poursuivre dans une voie qui, de toute façon, ne l’intéressait pas tant que ça : "cela fait dix ans que la téléréalité existe, si j’avais vraiment voulu être connu, faire le buzz, j’aurais pu m’inscrire à différents castings".