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Alors que les démocrates lancent la procédure de destitution de Donald Trump, le président américain rencontre Zelensky, le président ukrainien.

Volodymyr Zelensky, c’est le "serviteur du peuple", l’acteur qui jouait un président par accident et qui s’est retrouvé président par accident.

Le "serviteur du peuple" fait ses premiers pas à l’ONU, sur la scène mondiale. Aux innocents les mains pleines, son rendez-vous avec Donald Trump sera sur toutes les télés.
Imaginez la pression qu’il a sur les épaules. L’Ukraine n’a rien à refuser aux Américains. C’est d’ailleurs pour cela qu’un oligarque avait mis au conseil de surveillance de son groupe gazier un fils du vice-président des États-Unis.

Avec Hunter Biden, fils de Joe Biden, le milliardaire se pensait à l’abri des poursuites judiciaires. Il s’est trompé puisqu’un procureur de Kiev a ouvert une enquête. Mais il avait raison puisque Joe Biden a fait limoger le magistrat.

L’Ukraine n’a rien à refuser à un vice-président américain. À un Président, encore moins. C’est d’ailleurs pour cela que Donald Trump a parlé des Biden à Volodymyr Zelansky quand il lui a téléphoné en juillet. Il nie avoir réclamé une enquête. Il n’aurait pas menacé de le priver de l’aide dont il venait justement de suspendre le versement. Un homme des services secrets écoutait aux portes, il a lancé l’alerte.

Les Démocrates du Congrès n’ont pas résisté, ils réclament la démission du président dont ils n’ont jamais admis l’élection. Donald Trump fanfaronne, cette procédure mort née l’aidera à se faire réélire.

Reste le dilemme du "serviteur du peuple" qui est obligé de servir deux maîtres, Trump (qui peut être réélu) et Biden (qui peut revenir à la Maison-Blanche), sans oublier Vladimir Poutine (en coulisse). Avec pareil scénario, le feuilleton va tenir jusqu’à l’élection.