Anicet Mbida nous présente chaque matin les plus belles inventions françaises.
Il n’y a pas que des produits hauts de gamme qui restent fabriqués en France, il y a aussi des produits industriels vendus quelques centimes.
Les cintres en plastique par exemple, ceux des grandes surfaces ou des pressings notamment. Ils ont besoin de gros volumes. Il n’y a pas vraiment de valeur ajoutée et ils cherchent surtout le prix le plus bas. Donc c’est typique du produit fabriqué en Asie.
Pourtant, la majorité des cintres en plastique que vous trouverez dans les magasins sont fabriqués en France. Fabriqués par la société SOS Cintres en Picardie, à Guise précisément, du côté de Laon ou de Soissons.
Comment font-ils pour rester compétitifs, il doit y avoir une forte concurrence asiatique ?
D’abord, ils ont complètement automatisé la production pour moins dépendre du coût de la main-d’œuvre. Et ils ont tellement optimisé leurs processus, qu’aujourd’hui, ils sont moins chers que des fabricants asiatiques.
C’est ce qui leur a permis de convaincre des milliers d’enseignes et notamment des grandes surfaces comme Auchan, Carrefour ; des magasins comme Kiabi, Etam et même des grands du luxe comme Lacoste ou Hermès.
Ils ne vendent qu’en France ou ils exportent ?
Ils exportent énormément, en Europe principalement, même s’ils viennent de gagner un gros marché en Russie.
On parle beaucoup du manque de compétitivité de l’industrie française. Là, on a la preuve qu’une petite PME picarde peut tenir la dragée haute aux plus grands industriels asiatiques.
Bravo à SOS Cintres, bien accroché à son poste de leader français du secteur, du Made in Aisne.
