2:34
  • Copié

Alors que trois oliviers malades ont été abattus et brûlés à Carnoles près de Menton la semaine dernière, Jena-Pierre Montanay lance un SOS pour sauver l'huile d'holive.

Mardi dernier au parc de Carnolès à Menton, trois oliviers ont été abattus puis brûlés pour la première fois en France. Trois arbres malades infectés par une maladie qui ravage déjà le sud de l’Italie. L’huile d’olive pourrait-elle disparaître demain ?

Ce scénario "catastrophe" fait trembler tous ces pays dont la culture est imprégnée par cette petite olive. Imaginez quelle tristesse ! Une salade grecque orpheline, un houmous assoiffé et des aubergines sans grâce et puis pourquoi pas demain une ratatouille à l’huile de palme ?
L’olivier c’est le patrimoine de la Méditerranée, exporté dans le monde entier. L’olivier est un arbre sacré qui incarne la paix et qui est indestructible depuis l’Antiquité.

Quel est donc ce mal qui ronge ces oliviers millénaires ?

Un cancer ou plutôt une bactérie, la "Xylella fastidiosa", une maladie mystérieuse et dévastatrice apparue à la fin du 19e siècle dans les vignes de Californie. Elle traverse l’Atlantique importée par des plantes décoratives. La contamination aux oliviers se fait via des insectes. Depuis 2013, elle provoque une hécatombe dans les Pouilles au sud de la botte avec la mort de dizaines de milliers d’oliviers qui avaient résisté à tous les outrages depuis 2.000 ans. Devant une telle tragédie, les italiens, tétanisés, renoncent à arracher leurs arbres infectés ce qui a sans doute, hélas, aggravé l’épidémie.
La bactérie se ballade aussi en Corse où heureusement elle n’a pas encore touché les oliveraies. En Espagne, des arbres semble-t-il infectés font de la résistance. Un miracle mais pour combien de temps encore ? Face à cette bactérie imprévisible, capable de muter et à la progression inexorable, les scientifiques semblent désemparés et impuissants.

Jean-Pierre Montanay lance donc un SOS !

Oui, il faut un plan Marshall. Il faut décréter la mobilisation générale des nouvelles technologies qui doivent, paraît-il, nous offrir des lendemains meilleurs. C’est le moment de le prouver en terrassant cette satanée bactérie. Il faut appeler l’intelligence artificielle à la rescousse pour doper la recherche en génétique histoire d’identifier cette infection ?
Que toutes les startup scientifiques innovantes s’emparent du fléau pour l’abattre, que les super-chercheurs des Gafa mettent en parenthèses leurs travaux sur la voiture autonome et sur le transhumanisme. Il y a plus essentiel, il faut rendre l’olivier éternel.