Elisabeth Assayag et Valentine Desjeunes font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag ce matin on parle voitures, mais pas n'importe quelles voitures on parle voiture électriques. Et vous nous dites que le marché des voitures d'occasion électrique s'ouvre.
Oui vous savez que le marché de l'occasion cartonne les Français préfèrent les voitures seconde main. Pour comprendre je vous donne un chiffre. L'année dernière 54% des voitures achetées étaient des voitures d'occasion. La raison c'est qu'on préfère acheter moins cher une voiture presque neuve avec un faible kilométrage. Plutôt que de payer plein pot la voiture chez le concessionnaire. La ce qu'il y a de nouveau c'est que la voiture électrique s'installe gentiment dans le paysage de l'occasion, alors qu'au même moment le marché de voitures électriques neuves peine à décoller. A peine 1.24% des immatriculations depuis le début de l'année.
Donc là on trouve des annonces de voitures électriques d'occasion?
Oui, notamment sur les sites classiques de petites annonces et aussi chez Nissan qui a lancé l'automne dernier le Nissan Club. C'est un label totalement dédié à la revente de voitures 100% électrique d'occasion et que l'on trouve chez les concessionnaires. Pareil avec Renault qui vient tout juste de lancer son propre label ça s'appelle Occasion ZE, consacré uniquement à la vente de Zoe de seconde main. C'est logique les 2/3 des ventes de voitures électriques aujourd'hui des voitures neuves sont réalisées en location avec option d'achat. Ça dure trois ans en général et on change de voiture. Donc il est très probable qu'on arrive au bout des trois années, donc le marché va inévitablement se détendre.
Et ça vaut vraiment le prix?
Oui on peut se retrouver aujourd'hui avec une voiture électrique à 9.000 euros. Par exemple la Zoe Life, elle a trois ans, 37.500 km en vente 9.600 euros. On assiste peut être au début de la massification de la voiture d'occasion, cela va surement donner envie ou inciter le plus hésitants franchir le pas, se lancer dans la voiture électrique sans dépenser une fortune.
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La presse en région avec Valentine Desjeunes, et aujourd'hui les conséquences en région des attentats de Manchester.
Oui, hier, seulement quelques heures après l'attaque, le ministre de l’intérieur Gerard Collomb a indiqué que des consignes avaient été données aux organisateurs d’événements culturels et sportifs pour assurer au mieux la sécurité du public.
Des événements nombreux à l'approche de l'été, à l'image notamment de la fêté du fleuve à Bordeaux, c'est à lire dans Sud Ouest. L’événement attire pas moins de 500.000 personnes sur les bords de la Garonne. Il a donc été demandé aux organisateurs d'instaurer un certain nombre de mesures de sécurité. Pas évident à mettre en place dans l'urgence, et en plus ça a un coût. Déjà, le fait de mettre des blocs de béton sur les quais pour éviter le scénario du camion fou comme à Nice a coûté 34.000 euros sur un budget total de 800.000 euros.
Dans le Midi Libre, même situation à Montpellier pour le FISE, le festival international des Sports extrêmes, face au risque d'attentat, les 480.000 m2 du festival ont été totalement sanctuarisés pour la première fois depuis 20 ans.
Et puis cette photo en une de la Provence, des militaires en patrouille en bord de mer. "La Provence sur le qui-vive", c'est à lire dans le journal du même nom. De Cannes, où le festival bat son plein, à Marseille qui accueille vendredi et samedi les 1/2 finales du top 14 de rugby, la région demeure sous haute surveillance à l'approche du week-end de l'Ascension. Des événements sous surveillance également dans le Grand Est. C'est à lire dans le Républicain Lorrain. Sur le circuit moto de Villars sous Ecot notamment, il a déjà fait l'objet d'un dispositif de sécurité particulier, mais en septembre, il sera décuplé.
Mais les organisateurs du festival d'Amnéville le reconnaissent, toujours dans le Républicain Lorrain, malgré les mesures de sécurité, on ne pourra jamais être à 100%.
La personnalité du jour est bien connue des fans de natation, mais pas seulement
Si je vous dis, grande gueule. Une jolie petite crinière blonde, ex entraîneur de Laure Manaudou. Vous me dites: Philippe Lucas! C'est à lire dans le Midi Libre.
A l'occasion des championnats de France de natation qui ont débuté hier, l’entraîneur le plus connu de sa discipline confirme son arrivée à Montpellier pour la saison prochaine. Il veut en faire une place forte de la natation française et à ceux qui se posaient la question, Philippe Lucas n'a rien perdu de son, bagout dirions-nous.
Quand on lui rapporte l'inquiétude de certains de le voir prendre tous les budgets, il répond: " je ne suis pas là pour emmerder le gens. je viens au contraire pour les aider." et de rajouter " je crois que c'est une bonne chose que je vienne à Montpellier, une ville universitaire, sportive, qui doit réussir." Modestie quand tu nous tiens.
