Les habitudes de consommation dans les restaurants, Quand sort la recluse de Fred Vargas et "le sacre présidentiel" d'Emmanuel Macron

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag pour la consommation

Ce lundi matin, Elisabeth Assayag revient sur nos habitudes de consommation au restaurant ou dans les fast food.
Mange-t-on plus sainement à la maison que dehors ?

C'est ce qu'il y a de frappant dans l'étude de Gira Conseil sur les modes de consommation hors foyer. À la maison, nous recherchons le bien manger et on fait des économies pour se nourrir sainement. C'est aussi pour cela qu'en 2016, la consommation de produits bio a explosé dans tous les foyers, avec au moins un produit acheté par mois. Mais dès que nous mettons le nez dehors pour un déjeuner de travail ou de famille, c'est le lâchage total. En tête de liste, le hamburger frites, que l'on trouve dans les trois quarts des restaurants et bistrots du pays.

Accompagné de frites ?

Oui ! Il y a encore 10 ans, l'auteur de l'étude explique que l'on commandait un hamburger mais une fois sur deux on le commandait accompagné de salade ou sans rien.
Aujourd'hui, commander un hamburger c'est très décomplexé. On assume les frites et les sauces qui vont avec, moutarde, ketchup ou mayonnaise.
On n'hésite pas à dépenser pour s'autoriser ce petit moment de nourriture grasse. D'ailleurs, l'addition d'un repas hamburger frite a augmenté puisqu'elle peut s'élever jusqu'à 31 euros, ce qui est énorme, notamment dans les restaurants gastronomiques qui affichent désormais le hamburger frite sur leur menu.
Et ce ne sont pas toujours des frites de pomme de terre, on trouve dans beaucoup de restaurants des frites de patate douce qui sont meilleures pour la santé et qui donnent meilleure conscience.

Tous les restaurants, même les plus anciens, se mettent au hamburger frite ?

Les restos s'adaptent et les plus anciens réinvestissent pour faire revenir des clients.
C'est le cas de la chaîne Léon de Bruxelles qui mise désormais sur des frites fraîches et non plus surgelés.

 

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

Quand sort la recluse de Fred Vargas aux éditions Flammarion

La sortie du dernier Fred Vargas est toujours un évènement.

Le retour du commissaire Adamsberg dans Quand sort la recluse, chez Flammarion. Ça tombe mal, justement, pour Adamsberg. Il était en vacances. Enfin, pour Adamsberg, c’est plutôt un éloignement méditatif. Pas le genre à aller se faire dorer la pilule sur une plage paradisiaque. Il est en Islande quand il reçoit un message depuis Paris : Femme écrasée. Un mari, un amant. Pas si simple. Présence souhaitée. Informations suivent.

Donc il rentre illico ?

Eh oui. Pas le choix. Mais en trainant les pieds. Quand il arrive, il découvre qu’effectivement l’affaire n’est pas si simple. Le 4X4 qui a volontairement percuté la jeune femme est retrouvé par un chien policier. C’est le 4X4 du mari. Il nie en bloc. Et il accuse l’amant de sa femme, un certain Nassim, l’homme à tout faire de l’immeuble d’à-côté. Effectivement, on retrouve des poils du chien de Nassim et un fil de son tapis kilim dans la voiture. Mais Nassim, non seulement, nie avoir tué cette femme, mais en plus il nie la connaitre, sinon de vue !

Le mari l’a accusé pour se disculper ?

Peut-être, peut-être. Mais de toute façon, cette première affaire n’est qu’une mise en jambes. Ce qui compte, et ce qu’Adamsberg va découvrir à l’occasion de cette enquête, c’est la recluse.

Comme dans le titre Quand sort la recluse. Qui est-elle, cette recluse ?

En fait, ce n’est pas qui, c’est quoi. La recluse, ou l’araignée violoniste ou Loxosceles rufescens, de son nom scientifique, si vous préférez. Cette araignée fait trois morts dans le Languedoc Roussillon au moment où Adamsberg enquête sur cette histoire de meurtre au 4X4. Et pour le commissaire, ces morsures létales ne sont pas des accidents. Mais bien des assassinats ! Effectivement, il y a de quoi se poser quelques questions. Trois morts en trois semaines par la morsure d’une araignée dont le venin, habituellement, n’est pas mortel.

Mystère, mystère, comme toujours avec Fred Vargas, Quand sort la recluse donc.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

À la Une, "le sacre présidentiel" d'Emmanuel Macron.

C'est le titre retenu par Nice Matin. Là où le Journal du Centre a vu une journée d'investiture entre tradition et modernité. Un style à la Obama pour la Provence.
Mais bien loin de faire seulement le compte rendu de cette journée, vos journaux s'affichent ce matin dans l'expectative. "Au travail" titre ainsi le Républicain Lorrain. "Tout commence" pour l'Ardennais.
Certains journaux font aussi vibrer la fibre locale après cette passation de pouvoirs. L'Alsace se réjouit de voir deux régionaux entrer à l'Élysée. Alexis Kohler et Patrick Stroda, le premier est nommé secrétaire général de l'Élysée. Le second, directeur de cabinet.
Midi Libre, de son côté, est retourné voir un pêcheur de l'Hérault rencontré par Emmanuel Macron l'an dernier. Roland Guerrero se souvient avoir donné son hippocampe porte-bonheur à celui qui lançait alors tout juste En Marche. "tu seras président de la République si tu le gardes", lui a-t-il dit. L'histoire ne dit pas si Emmanuel Macron avait un hippocampe dans la poche ces derniers mois.

La personnalité du jour nous emmène en Haute-Vienne à Saint-Junien ce matin.

Et encore plus précisément à l'hôpital. Bien plus qu'une seule personnalité, c'est tout le service orthopédie qui est à l'honneur dans le Populaire du Centre. Car, depuis l'ouverture de nouveaux blocs, tout est fait pour éviter le stress de l'opération aux patients. Pour les poses de prothèses de hanche ou de genou, le patient n'est jamais totalement endormi explique un médecin. Et les manipulations peuvent être traumatisantes, le patient ne voit rien mais peut entendre des bruits de scie ou de marteau. D'où l'idée de masquer les bruits et de jouer la distraction. L'hôpital propose écouteur et tablette aux patients qui ont été prévenus avant l'opération qu'ils pouvaient amener un film de leur choix, souvent une comédie. "Nous les entendons rire quelquefois" raconte un praticien. Maryline témoigne d'ailleurs avoir été presque désolée que l'opération soit finie avant le film.