Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marguerite Lefèbvre font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
En cette veille de Saint-Valentin, il est important de parler d'amour.
Quels sont les cadeaux de cette fête des amoureux ?
Oublions l'aspect commercial de la Saint-Valentin et voyons l'occasion de mettre un peu de piquant dans une vie amoureuse qui peut parfois ronronner.
Les mots magiques pour demain sont donc cadeaux et "Day use" (littéralement "usage de jour"), on parle évidemment des hôtels.
C'est un site qui permet aux hôteliers de louer leurs Chambres à la journée ou en demi-journée. C'est une chambre pour quelques heures qui concerne toute sorte d'hôtel des deux étoiles aux quatre étoiles qui sont vides a 70% dans la journée. Poz'in ou encore Soroom appliquent le même concept.
L'idée peut paraître décalée mais ça marche fort. Cette plateforme permet aux hôteliers de gérer de manière automatique les demandes de réservation en journée.
Et l'intérêt c'est que les tarifs sont jusqu'à 75% moins chers que le prix d'une chambre avec la nuit incluse.
Une idée originale effectivement mais redonne-t-elle le moral aux hôteliers ?
Les hôteliers en France ont moins de clients depuis les attentats, de plus, ils subissent de plein fouet la concurrence d'Airbnb et des dépendances commerciales de sites comme Booking ou Expédia.
Donc en occupant leur chambre libre, leurs revenus connaissent une hausse de 10% .
En dehors de l'hôtel, quelles sont les autres types d'attentions ?
Les fleurs et les bijoux bien sûr, mais les fans du numérique pourront offrir une bague pour Smartphone qui se colle au dos du téléphone et qui permet une prise en main sécurisée.
Vous avez une Lovebox, c'est une Boite wifi en bois brut qui renferme un écran et dessus peuvent s'afficher des messages adressés depuis une application.
Autre idée, un livre qui réunit tous vos SMS enflammés. Ça s'appelle Textolife et cette application vous propose d'imprimer sous la forme de petits livres, l'historique de vos messages Messenger et What's app.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Cet été-là de Lee Martin aux éditions Sonatine
Un livre à la couverture inquiétante.
On y voit un vélo oublié dans un fossé. La végétation a commencé à envahir les roues et la fourche. Effectivement, on s’inquiète un peu pour la propriétaire. Il s’agit de Katie Mackey, neuf ans. Elle est sympa, Katie. Elle est drôle, elle fait les 400 coups avec sa copine, Renée. Ce soir-là, elle s’est disputée avec elle, justement, puis avec son père, l’industriel de la région. Il lui a toujours dit qu’il ne fallait surtout pas faire de vague, toujours se comporter comme il faut pour ne pas donner aux gens des raisons de leur en vouloir. Or, Katie a encore oublié de rendre ses livres à la bibliothèque. Ça traine depuis trop longtemps et son père est furieux ! Alors, même s’il est déjà tard, Katie saute sur son vélo et fonce vers la bibliothèque avant sa fermeture à 19h.
Et elle disparait donc ?
Oui, volatilisée. Elle n’est jamais rentrée. Les policiers mènent l’enquête, tout le monde est interrogé, absolument tout le monde. On la cherche partout, mais en vain. La presse nationale s’empare de l’affaire. Rien n’y fait. C’est une vieille histoire puisque c’était il y a 30 ans, on l’a presqu’oubliée. Mais l’affaire va peut-être se résoudre dans ce livre. Certains des protagonistes de l’époque comme le frère de Katie, le prof de Katie, un voisin un peu curieux, Raymond ou sa femme prennent la parole et reviennent sur l’affaire chacun leur tour dans de courts chapitres. Et petit à petit, en comparant, en croisant les histoires, on commence à comprendre ce qui a pu se passer. Ça commence d’ailleurs avec très court chapitre, puisqu’il ne fait qu’une ligne où c’est Raymond qui parle et dit : "Je ne dis pas que je ne l’ai pas fait. Je ne sais pas".
S’il dit ça, c’est que ce n’est pas lui ?
Effectivement, ça parait un peu gros de nous dévoiler le coupable d’entrée.
Cet été-là donc, chez Sonatine.
Marguerite Lefèbvre pour la presse quotidienne régionale
À la Une de la presse régionale ce matin, des Français déboussolés par la présidentielle.
Ce sont des portraits de Français perdus qui s'affichent à la Une de vos quotidiens ce matin.
Ouest France, par exemple, est allé à Ploumagoar dans les Cotes d'Armor. Ploumagoar c'est la championne de France du civisme électoral avec 76% de participation aux dernières municipales. Et pourtant, aujourd'hui, les habitants ne savent plus où donner de la tête. "Il nous prend pour des idiots, s'agace Yves, en parlant de François Fillon". "C'est navrant, lâche Nathalie, navrant que la gauche s'éparpille autant".
Quant à Pascale, c'est Emmanuel Macron qu'elle a dans son viseur. "Démissionner puis dire ce qu'il a dit de Hollande, ce n'est pas un homme d'honneur".
Cette présidentielle bouscule tout ! C'est aussi le titre du Républicain Lorrain. Les électeurs ne supportent plus les ruptures. Ils exigent de nouvelles pratiques : la transparence, la vie privée et l'obligation de résultats. Ils ne veulent plus de l'ancien monde politique.
Ce que veulent les Français ce sont de nouvelles têtes titre l'Alsace.
Que se passera-t-il au mois d'avril dans les Urnes. Le grand Ménage, jusqu'où ? C'est le Dauphiné qui pose cette question. Après le séisme Trump aux États-Unis, après le Brexit en Grande Bretagne. Que peut-il se passer en France ? Réponse les 23 avril et 7 mai prochains.
La personnalité du jour, ce sont deux amis qui ont fait de leur petit boulot d'ado, un vrai métier. C'est à lire dans Sud Ouest.
Lorsqu'ils étaient au collège, Tristan et William avaient trouvé comment se faire de l'argent de poche l'été : ils sautaient dans l'eau pour ramasser les balles de golf perdues sur un parcours voisin, pour les revendre ensuite. Le business était plutôt rentable.
Les années ont passé, les deux amis ont fait leurs étude et travaillé chacun de leur côté. Puis un jour, il se sont souvenu de ce petit boulot et ont décidé de tout plaquer pour ces petites balles de golf.
Leur société basée à Hendaye, repêche à la main les balles de golfs perdues dans les bassins de la région. Puis une machine les remet en état pour les revendre ensuite. Il faut savoir qu'en France, chaque année on achète quatre millions de balles de golf qui sont perdues assez rapidement, en quelques secondes à peine bien souvent.
Depuis le lancement de leur entreprise l'été dernier, Tristan et William ont déjà récupéré et stocké un million de petites balles blanches.
