La rhubarbe, star oubliée des potagers, Le bazar des mauvais rêves de Stephen King et le Tour de France

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SAISON 2016 - 2017

Isabelle Quenin, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

Isabelle Quenin pour la consommation

Manger des fruits, tout le monde sait que c’est bon pour la santé. Mais quel fruit choisir ? Et si pour une fois, on tentait un grand classique ?

Ce matin, Isabelle Quenin nous présente la rhubarbe.

Connaissez-vous le paradoxe de la rhubarbe ?
Plus elle est mûre, plus elle est acide. C’est donc tout le contraire des autres fruits, qui en mûrissant gagnent du sucre.

C’est donc un fruit de saison ?

Normalement, sa consommation dure jusqu’à l’automne. Mais comme la saison est douce, elle est toujours d’actualité.

Mais pourquoi en parler aujourd’hui ?

Parce que c’est une pépite de santé. Consommée régulièrement, elle diminue le mauvais cholestérol et elle lutte aussi contre les maladies cardiovasculaires. C’est la reine du transit intestinal, normal quand on sait que la tige que l’on consomme, c’est 75% de fibres.
Elle a des vertus inflammatoires.

Et côté vitamines, elle assure aussi ?

Elle en déborde ! Vitamine B, C, E en plus du calcium et du manganèse à condition de ne pas la faire trop cuire. Petit rappel : on ne consomme que les racines et les tiges, jamais les feuilles qui sont trop chargées en acide oxalique, que l’on trouve principalement dans l’antirouille.

Et côté calories ?

Que du bonheur puisqu’elle ne compte que 15 calories pour 100g. Le souci, c’est son petit goût acidulé qui nous pousse à rajouter du sucre et là le score calorique explose. Donc une petite astuce, on la coupe en tronçons et on saupoudre de sucre une heure avant de la faire cuire, elle va alors rendre du jus et la macération va la rendre plus sucrée donc plus la peine d’en rajouter.
Et si vous avez envie qu’elle vous tienne compagnie tout l’hiver, vous pouvez la congeler. On la pèle, on la blanchit une minute dans l’eau bouillante et hop, on congèle.

 

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

Le bazar des mauvais rêves de Stephen King aux éditions Albin Michel

L’un de nos écrivains préférés.

Le boss, le taulier, l’inégalable Stephen King ! Il signe un recueil de nouvelles chez Albin Michel, Le bazar des mauvais rêves. Bienvenue dans les cauchemars de Stephen King. La première nouvelle, par exemple, Mile 81, nous raconte l’histoire de Pete, un jeune garçon qui s’ennuie. Il décide d’explorer une aire de repos abandonnée qui borde la route. Ça tombe bien, on peut y accéder par une ouverture dans le grillage pas très loin de chez lui. L’aire est fermée, désaffectée, il fait nuit, mais une voiture toute boueuse, sans plaque d’immatriculation, de marque indéterminée s’arrête sur le parking. Problème : Il n’y a pas de conducteur.

C’est une voiture autonome ?

On peut dire ça, mais elle a surtout une petite particularité. Elle est anthropophage. Elle peut vous digérer en quelques secondes. Un conseil, ne vous approchez surtout pas. Ça, c’est la première histoire. Et on enchaine les situations incroyables, les idées folles nées de l’esprit dément de Stephen King. Il y a une histoire extrêmement touchante entre un fils et son père atteint de la maladie d’Alzheimer. Il y a celle qui s’appelle La Dune aussi, c’est l’histoire d’une tout petite île sur le sable de laquelle s’inscrit momentanément le nom des gens qui vont bientôt passer de vie à trépas. Il y a l’histoire d’un sale gosse, mais un vrai méchant, méchant garçon.

C’est du Stephen King pur jus ?

Oui. Il y a toutes ces nouvelles folles, une vingtaine. Mais il y a aussi, avant chacune d’entre elles, un petit texte de l’écrivain qui explique comment il a eu cette idée, comment il a décidé de l’écrire, à quel autre grand écrivain il a pensé pour le style. Et ces anecdotes, ces coulisses de l’écriture de Stephen King sont presque aussi fascinantes que les nouvelles elles-mêmes.

Le bazar des mauvais rêves donc pour fouiller dans les cauchemars de Stephen King, chez Albin Michel.