L’essentiel de l’actualité sportive présenté par Jérôme Lacroix.
À la Une ce matin, une soirée de folie au Parc des Princes !
La fête est parisienne et les confettis sont catalans. Messi, et ses coéquipiers du grand FC Barcelone ont été éparpillés façon puzzle. 4-0 en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Les buteurs sont Di Maria par deux fois, Draxler et Cavani. La soirée restera gravée et elle aiguise l'ambition parisienne ainsi que celle des dirigeants qataris, ça n'est pas un secret. Mais ce matin, elle est devenue hautement contagieuse.
4-0, c'est la plus large victoire française contre un grand d'Europe sur la scène continentale.
C'est en Espagne que l'on trouve ce matin le mot "sport" du jour.
"Désastre" ou "Catastrophe". Le mot barre la Une du Mundo Deportivo, l'un des quotidiens sportifs barcelonais, avec une photo de Messi, la main sur le front. C’est la consternation totale de la presse ce matin. Un Barça "mortellement blessé", "détruit", "la plus grande débacle du 21e siècle", ça c'est Marca.
Même déception du côté de la radio Cadena Ser. Le journal ici parle d'un Barça déjà éliminé. Alors, c'est vrai que les statistiques des 50 dernières années de Coupe d'Europe promettent aux Parisiens, 100% de chances de qualification.
Depuis 1970, une équipe victorieuse 4-0 en huitième de finale aller, s'est toujours qualifiée pour les quarts. Le match retour aura lieu dans trois semaines au Camp Nou de Barcelone. Un stade où, même avec quatre buts d'avance prévient l'un des Italiens du PSG Marco Verratti, il faudra malgré tout, rester rigoureux.
Le match retour ce sera le mercredi 8 mars à 20h45.
L'autre résultat de la soirée d'hier, c'est le succès au Portugal des Lisboètes de Benfica 1-0 face aux Allemands de Dortmund. Ce soir, suite des huitièmes de finale aller avec Bayern Munich-Arsenal et Real Madrid-Naples.
On finit avec l'histoire du jour.
Une drôle de polémique au Judo ! La star mondiale, française de la discipline, Teddy Riner, va officialiser aujourd'hui un partenariat avec une marque américaine, qui lui fabrique des kimonos et le sponsorise, à hauteur, selon certaines sources, d'un million d'euros par an. Seulement voilà, la Fédération française s'est récemment liée à une autre marque, japonaise celle-ci. Il est donc inenvisageable pour la Fédération que Riner s'affiche avec les couleurs d'une autre firme. L'affaire pourrait finir devant un tribunal si les deux parties n'arrivent pas à s'entendre. Voire, une situation qui serait vraiment extrême, les sélections en Bleu de Teddy Riner pourrait être remises en cause.
