La Coupe du monde 2018 en Russie comme si vous y étiez ! La rédaction d'Europe 1 vous donne les dernières informations sur le terrain et en dehors.
Pour la première fois depuis le début de la compétition, l’équipe de France joue à 20 heures. Elle a donc une journée pleine pour se préparer à sa sixième demi-finale mondiale et monter en température jusqu’au coup d’envoi. Le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët avait fixé a minima une présence dans le dernier carré à Didier Deschamps : c’est fait. Mais, ce mardi, il est évidemment encore plus ambitieux.
- La phrase du jour : "Je serai fier de montrer à Thierry Henry qu’il a choisi le mauvais camp"
Cette petite pique a été lancée par l’attaquant des Bleus, Olivier Giroud. C’est vrai que tout à l’heure, au moment des hymnes, le cœur de Thierry Henry, entraîneur adjoint des attaquants belges, risque d’être partagé. Difficile d’oublier qu'il a remporté le Mondial 98 et l’Euro 2000 avec son capitaine de l’époque Didier Deschamps et que "Titi" Henry est aujourd’hui le meilleur buteur de l’histoire des bleus avec 51 réalisations.
- L’objectif du jour : une troisième finale mondiale ou une première tout simplement
Pour la France, c’est effectivement, après 1998 et 2006, l’occasion de se hisser une nouvelle fois en finale alors que la Belgique espère connaître enfin cette expérience. Son meilleur parcours date de 1986 au Mexique et une demi-finale perdue face à l’Argentine de Maradona, victorieuse ensuite. Selon Raymond Domenech, c’est peut-être aussi pour cela que les Belges sont dangereux.
- Il y a déjà match entre les unes de la presse française et belge
"C’est notre jour de gloire" clame le quotidien belge La dernière heure dans un clin d’œil à notre Marseillaise. "Vivement ce soir" titre Le Soir. "Une foi" à la une de l’Equipe, clin d’œil à la fameuse ponctuation belge pour illustrer la croyance des deux équipes en leur capacité à atteindre ce soir la finale. "Pas de blague" lancent également à la Une plusieurs de nos quotidiens régionaux.
La presse belge s’appuie aussi sur une statistique qui démontre qu'à partir de 1990, l’équipe qui a éliminé le Brésil en phase à élimination directe de la Coupe du monde a systématiquement atteint la finale.