La Coupe du monde 2018 en Russie comme si vous y étiez ! La rédaction d'Europe 1 vous donne les dernières informations sur le terrain et en dehors.
Dernière ligne droite pour les Bleus, avec un point de mire la Croatie, dimanche, à 17 heures. L'équipe du capitaine Luka Modric a brisé le rêve anglais mercredi, après deux heures de jeu, pour s'offrir cette première finale mondiale que la Croatie attend depuis 20 ans.
Des scènes de joie en Croatie. À Zagreb comme partout en Croatie, on a assisté à des scènes de liesse après la qualification. Même la présidente croate, qui assiste au sommet de l'Otan à Bruxelles, a pu suivre à distance son équipe de cœur : "Nous n'avons pas pu regarder le match mais nous l'avons suivi pendant le dîner. L'ambiance était superbe car les chefs d'État nous supportaient, pour la plupart. Emmanuel Macron et moi-même nous sommes mis d'accord pour nous revoir à Moscou dimanche. Je serai donc présente pour supporter notre équipe."
La fraîcheur, un atout des Bleus ? Avec des prolongations lors de ses trois derniers matches, la Croatie a joué l'équivalent d'un match de plus que l'équipe de France en dix jours. Ce petit surplus de fraîcheur va-t-il être décisif pour les Bleus ? "Je pense que quand on arrive en fin de compétition, il y a de la fatigue", a estimé jeudi le défenseur des Bleus, Samuel Umtiti. "Après trois prolongations, ils doivent être fatigués mais après quand on joue une finale, ça passe après. Sur un match, on se dit qu'on peut être champions du monde. Même avec la fatigue, ils seront là et vont continuer à courir comme ils le font sur tous les matches."
Le spectre de 1998. Et ce jeudi, c'est l'anniversaire du 12 juillet 1998 : il y a vingt ans, la France célébrait une victoire historique avec l'incontournable I Will Survive de Gloria Gaynor. Un doublé de Zinédine Zidane, un but d'Emmanuel Petit pour clore le suspense et les Bleus d'Aimé Jacquet remportaient cette première étoile. C'est le capitaine Didier Deschamps qui soulevait le trophée, avant le défilé sur les Champs-Élysées le lendemain. Croatie "Thuram, ç'a été le sujet de discussion de ces vingt dernières années." Pour Zlatko Dalic, le sélectionneur de la Croatie, le doublé inattendu du défenseur lors de la demi-finale remportée face aux Vatreni en 1998 n'est pas encore digéré. Et la Croatie de cette année, qui a beau avoir 20 ans d'écart avec ses aînés, ressemble à celle de 1998. À l'époque, déjà, une génération dorée, celle des Boban, Suker, Prosinecki. Comme aujourd'hui, avec Modric, Rakitic ou Perisic, des joueurs évoluant dans les plus grands clubs européens. Comme en 1998, la Croatie est une équipe hargneuse, qui ne lâche rien. Mais ses rêves de gloire pourraient aussi buter contre ol'équipe de France.