Une piste sérieuse pour retrouver la piste du Boeing du vol MH370 et une affaire embarrassante pour François Hollande et Delphine Ernotte

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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, la recherche du vol MH 370 et l'audition d'un ancien président du CSA.

Crash contrôlé

C’est peut-être le début de la fin de l’une des plus grandes énigmes de ces 10 dernières années. Celui de la disparition du vol MH370. Il y a 10 ans jour pour jour, le 8 mars 2014 un Boeing 777 qui devait emmener 227 passagers de Kuala Lumpur à Pékin, se volatilisait sans laisser de trace. L’affaire a fait couler des rivières d’encre et de salive.

10 ans plus tard, on a peut-être enfin une piste sérieuse raconte le correspondant des Echos à Tokyo, Yann Rousseau. Les autorités malaisiennes pourraient d’ailleurs relancer les fouilles en mer parce que jusque-là, on n’aurait pas cherché au bon endroit et l’appareil pourrait même être à peu près entier…. 

L’hypothèse qui semble se dégager c’est effectivement celle d’un crash contrôlé, volontaire. 

Chez les experts plus personne ne croit possible les hypothèses de destruction par missiles ou de prise de contrôle par des services secrets. En fait ce serait possiblement le commandant de bord qui serait à l’origine de la catastrophe. En tous cas quelqu’un qui savait piloter et connaissait parfaitement l’appareil. Selon les enquêteurs, la personne aux commandes aurait changé de trajectoire dans une zone où il ne pouvait plus être surveillé par les contrôle aériens. Il aurait ensuite dépressurisé à haute altitude la cabine afin de lentement priver d’oxygène les passagers. Je vous laisse imaginer la scène.

Equipé d’un respirateur il aurait ensuite volé jusqu’à épuiser son carburant puis amerrit au milieu de l’océan. L’absence de Kérosène permet de ne laisser aucune trace en surface et de faire couler l’avion plus rapidement. Car de toutes évidence il ne voulait pas lasser de traces.

Reste à savoir pourquoi un commandant de bord aurait eu envie de se suicider ainsi. On comprend en tous cas que cette hypothèse ne plaise pas beaucoup à la compagnie. Néanmoins on pourrait savoir assez vite car, affinant cette piste, les enquêteurs ont définis de nouveaux points d’impact. Si Kuala Lumpur valide l’opération, l’entreprise américaine Océan Infinity pourrait lancer les recherches.  Elle propose de ne se faire payer que si elle retrouve l’épave.  Avec leur nouvelle technologie Il leur faudrait seulement une dizaine de jours pour fouiller la zone. Article à lire dans les Echos.

Candidatures « décommandées ».

C’est autre crash contrôlé auquel ont assisté les députés membre de la commission d’enquête sur l’attribution des chaines de télévision raconte Aude Dassonville sur le site du Monde. Celui d’un ancien président du CSA. Olivier Schrameck, ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin, avait été nommé par François Hollande à la présidence de cette haute autorité totalement indépendante du pouvoir politique…

Il était entendu hier par la commission sur cette indépendance, et il a reconnu, un brin embarrassé, qu’il y avait quand même eu une exception : lors de la nomination de la présidente de France télévision…

Alors un député curieux a cherché à savoir en quoi consistait cette exception :

« Le président Hollande, dans le cours d’une conversation m’a décommandé (sic) une ou deux personnes dont la rumeur publique indiquait qu’elles pouvaient être candidate à une chaîne. Voilà c’est tout. »                

C’est tout et c’est déjà pas mal. Le président de la République qui fait pression pour écarter 2 candidats. Alors lesquels ? Curieusement Olivier Schrameck a « oublié » de préciser leur identité souligne Le Monde, mais le journal a rembobiné l’histoire ; « 2 candidatures, au moins, de personnalité de l’audiovisuel n’avait pas été retenues pour être auditionnées -se rappelle le quotidien- : la présidente de France Média Monde, Marie-Christine Saragosse, qui figurait parmi les éventuelles favorites. Et le président de l’Agence France Presse Emmanuel Hoog.

Voilà de là à dire que la nomination de Delphine Ernotte aurait été téléguidé de l’Elysée je vous laisserais franchir tout seul ce pas. Le président de la commission d’enquête à l’Assemblée lui s’est en tous cas publiquement ému « d’informations graves et inédites accusant François Hollande de pressions illégales ».

« Lyon est une très belle ville aussi ».

Une question pour terminer : Paris ou Marseille ?

Eh bien pour une fois, La Provence choisirait plutôt Paris.

C’était lors d’un débat dans le grand talk-show de la télévision d’état russe raconte le journal. Mais la question ne portait ni sur le football ni sur la meilleure destination de vacances. Le sujet pour ces 6 hommes qui devisaient agréablement était de savoir quelle ville européenne les Russes devraient bombarder en priorité.

Alors Paris ? Marseille ?? Lyon ! Ajoutait l’un d’eux, Lyon est une très belle ville aussi.

Voilà, Comme dirait Schrameck, c’est tout !