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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, le mauvais niveau en mathématiques des élèves français, Nicolas Sarkozy de nouveau devant la Justice pour le financement de sa campagne et les problèmes financiers d'un ancien dirigeant du RC Lens.

Un problème de mathématiques aujourd’hui.

Êtes-vous capable de dire combien il y a de quart d’heure dans trois quarts d’heures ? Cela parait simple mais la moitié des élèves qui rentrent en sixième sont incapables de répondre à cette question.

C’est le Figaro qui tire la sonnette d’alarme. Les petits Français sont devenus nuls en maths. Ce n’est pas leur faute mais celle des méthodes qui sont inefficaces, celle des profs mal formés, explique le journal.

Bref il faut absolument redonner le gout de cette matière à nos enfants, car comme le rappelle Jacques-Olivier Martin dans son éditorial : sans mathématiques il n’y aurait pas eu de cathédrales, de premier pas de l’Homme sur la lune, il n’y aura pas de guérison du cancer ou d’intelligence artificielle.

Pour un pays qui rêve de puissance, l’effondrement du niveau des mathématiques est un drame. C'est à lire dans le Figaro. 

Autre drame des mathématiques ce matin, l’incapacité de faire la différence entre 42 et 22 millions d’euros.

Une défaillance qui vaut à Nicolas Sarkozy de se retrouver à nouveau devant la justice. Procès en appel dans l’affaire Bygmalion où L’ancien président devra convaincre qu’il était incapable de se rendre compte que sa campagne électorale avait couté le double du plafond autorisé.

Mais au-delà de ces problèmes bassement arithmétiques, Stéphane Dupont dans les Echos s’intéresse surtout à cette ombre pesante de Nicolas Sarkozy à droite.

Les Républicains n’arrivent pas à tourner la page, écrit-il. Sarkozy conserve une aura dans l’électorat de droite qui n’a pas vraiment été remplacé.

Ses ex ministres Bertrand et Wauquiez peinent à s’imposer, contrairement d’ailleurs à son ancien lieutenant Gérald Darmanin ou encore Bruno Lemaire.

À droite, souligne l’éditorialiste, ceux qui prennent la lumière ont rejoint Emmanuel Macron. 

Ce qui nous emmène à parler de ce problème d’arithmétique électorale pour le président de la République.

Cela pourrait aussi être une fable avec un lièvre macroniste et une tortue RN, La Fontaine revisitée par l’IFOP et la Sofres… 

À partir de quel moment un retard devient-il irrattrapable ?, s’interroge l’Opinion en Une.

Le quotidien qui affirme que c’est désormais l’alerte rouge pour la majorité dans la perspective des élections Européennes. Des sondages donnent déjà huit points d’avance au RN sur la liste présidentielle qui n’a toujours pas de tête. Et à 7 mois de l’élection, pas sûr que ce soit rattrapable, estime François Xavier Bourmaud et Matthieu Deprieck.

Or ce sera le dernier scrutin national avant la présidentielle de 2027, impossible d’y être insensible explique un membre du gouvernement. Si on se prend 10 points de retard ce sera très compliqué. 

Mais pas de panique dans la majorité. Devant quelques proche, Emmanuel Macron a prévenu : « Je ferai liste moi-même ».

Sinon en politique, c’est encore LFI qui fait des vagues.

Et de l’omni président au leader Maximo, il n’y a qu’un pas. Sauf que Jean-Luc Mélenchon et ces sicaires qui ambitionnaient de faire taire Raquel Garrido en sont pour leur frais ce matin.

La députée LFI condamnée à 4 mois de silence n’aura pas tenu plus de 4 heures. Elle accorde une longue interview au Parisien Aujourd’hui en France.

« C’est une sanction humiliante déclare-t-elle. La durée de la peine  est la même que pour Adrien Quatenens je le prends pour une infamie supplémentaire.

La procédure à mon encontre est loufoque. On me reproche notamment d’avoir réfuté tout un argumentaire qui avait été développé pour ne pas avoir qualifié le Hamas d’organisation terroriste. 

Question de Pierre Maurer et Marcelo Wesfreid :  Y a-t-il 2 poids 2 mesures par rapport à Sophia Chikirou ? dont l’attitude a été pointé par des enquêtes journalistiques.

Oui, répond Garrido, le bureau s’est engagé à solliciter des explications auprès de cette élue proche de Jean Luc Mélenchon. Cela n’a pas été fait.

On me dit de laver le linge sale en famille conclu-t-elle, mais où est la buanderie ?

Mais on termine ce matin par une autre interview.

Oui, toujours dans le Parisien, celle de Gervais Martel.

Vous savez l’ancien président emblématique du Racing Club de Lens… Il sort un livre où il raconte comment le football l’aura mis sur la paille.

Le 30 juin 2012 je me retrouve ruiné, raconte-t-il. Tous les actifs dont mon hôtel et mon golf à Arras ont été vendus au bénéfice du club mais je ne regrette rien, dit-il.

J’ai été à la rue mais je n’ai aucun regret d’avoir perdu tout mon argent pour le foot. Le RC Lens c’est ma famille été j’ai nourri ma famille.

Et de conclure fataliste. La beauté du sport c’est que tu peux être premier comme dernier. Il n’y a que les abrutis qui ne le comprennent pas.

Comme quoi, n’en déplaise au Figaro, il n’y a pas que les maths dans la vie. Il faut aussi laisser une petite place aux Humanités.