Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, il revient sur les articles de presse concernant la longue nuit de discussion entre Emmanuel Macron et les chefs de partis.
La presse revient ce matin sur cette longue nuit de discussion entre Emmanuel Macron et les chefs de l’opposition.
Oui et la nuit lorsque les conversations s’étirent, on se laisse aller à lâcher le fond de sa pensée secrète. C’est sans doute comme ça qu’Emmanuel Macron a balancé une petite bombe politique, raconte Henri Vernet dans le Parisien. « Ne pas pouvoir être réélu est une funeste connerie », a-t-il confié. Il répondait à une proposition de Jordan Bardella en faveur d’un septennat unique.
Certains participants n’y ont vu qu’une boutade. Mais à qui d’autre que lui-même songeait ce président de 45 ans qui ne pourra briguer de troisième mandat en 2027. Et le journal de se souvenir que Richard Ferrand avait il y a quelques mois émis l’idée d’autoriser un troisième mandat, avant de rétropédaler en disant qu’il ne pensait pas a un changement de règle en cours de partie.
ET pourtant il y en a bien qui le fond, rappelle malicieusement Vernet, mais il s’appelle Xi Jinping ou Vladimir Poutine.
En tous cas, cette nuit de discussion qui devait rester confidentielle, sans micro ni caméra… Toute la presse la raconte.
Mention spéciale au Monde, qui a du travaillé très vite. Le journal arrive à nous raconter cette nuit comme s'il était plaqué sous la table. Vous lirez donc tous les détails jusqu’au menu du diner de cette réunion ou peu à peu l’ambiance s’est réchauffée.
"Oui ils se sont parlé", écrit Nathalie Segaune. Parce que c’est peut-être la l’essentiel. Contre toute attente, un dialogue courtois s’est noué.
Et c’est "un succès tactique pour Emmanuel Macron", estime Guillaume Tabard dans le Figaro.
Les chefs de partis auraient pu sécher l’invitation. Ils sont venus. Ils auraient pu mettre une scène une sortie anticipée. Ils sont restés. Ils auraient pu prévenir qu’on ne les y reprendrait plus. Ils ont tous accepté de renouveler l’exercice.
Cette nuit du 30 aout n’est pas sans rappeler le coup d’envoi du « Grand débat national » après la crise des gilets jaunes poursuit Tabard. Initiative accueillie a l’époque avec scepticisme et puis le président bluff son auditoire avec son endurance et sa maitrise des sujets.
Cette fois c’est à huis clos qu’il a joué à plein ce savoir-faire façon « on achève bien les chevaux ».
Et confidence d’un farouche opposant, conclu l’éditorialiste du Figaro, « Il est quand même très fort… »
Dans la presse également rien ne va plus entre la CGT et les ONG écologistes.
L’information étaient passé un peu inaperçue au cœur de l’été mais la CGT a décidé de quitter le collectif alliance écologique et sociale.
Cet aéropage regroupait des associations comme Greenpeace Attac les amis de la terre et des syndicats comme la FSU solidaire et la CGT. Sauf que le syndicat de Sophie Binet a décidé de claquer la porte. L’Humanité consacre un long article au sujet.
Pourquoi ce clash ? À cause du nucléaire. Le collectif y est farouchement contre or pour la CGT : « Le nucléaire fait partie du mix énergétique et demeure indispensable pour lutter contre le dérèglement climatique ». Fermé les guillemets.
Preuve supplémentaire qu’il y a entre Communistes et écologistes de l’eau si ce n’est dans le gaz, au moins dans l’Uranium.
Sinon on a eu chaud…
Ben oui cette matinale a bien failli ne pas avoir lieu. Ni même Europe 1 exister, ni la CGT, ni les associations écologistes. En fait notre humanité a bien failli disparaitre il y a 900.000 ans.
C’est dans les pages Sciences du Figaro que vous lirez ça.
Des chercheurs chinois et italiens ont découvert que nous sommes passés tout près de la catastrophe il y a donc 900.000 ans, la population de nos ancêtres prédécesseur d’homo sapiens aurait alors chuté à 1.300 individus. Et c’est un miracle que ce qui allait devenir l’Homme, la Femme Sophie Binet et Marine Tondelier n’ait pas été éradiqué.
Que s’est-il passé à l’époque ?
Vous avez deviné : déjà un dérèglement climatique. Au milieu du Pléistocène, écrit Cyrille Vanlerbergue, une phase globale de refroidissement.
A l’époque on n’a donc pas eu chaud, on a eu froid.
Mais je voudrai terminer aujourd’hui avec la presse People…
Ne levez pas les yeux au ciel vous adorez ça…
Mais si ! Ces photos croustillantes de célébrités qu’on surprend dans leur intimité…
Sauf que… C’est complètement bidon !
Marianne cette semaine a recueilli les confidences du roi des Paparazzis…
Il s’appelle Sébastien Valiéla et pour lui le métier se meurt….
C’est lui qui avait shooté Mazarine Pingeot et Mitterrand ou encore Hollande en plein numéro, rue du Cirque. A son actif plus de 600 couvertures de la presse people…
Aujourd’hui il s’est reconvertit dans la photo de mariage….
Que s’est-il passé… ET bien le système des fausses planques s’est imposé raconte-t-il à Laurent Valdiguié…
Fausse planque ??
Je vous explique, vous contactez un photographe, vous lui dites que vous irez sur telle plage tel jour. A l’heure dite il vous photographiera au téléobjectif… C’est vite fait et ça fait photo volé… Et vous, et bien vous contrôlez votre image…
ET d’énumérer : Les photos de Laetitia Hallyday ? Toutes des fausses planques.
Les Sarkozy en vacances en Grèce ? Fausses planques.
Les photos des Macrons à Biarritz sur la plage Fausse planque …
ET il sait de quoi il parle, c’est lui qui les a à prise…
Ayant vraiment planqué les époux Macron autrefois, il a sympathisé avec eux au point de devenir leur photographe officiel… Malin écrit Marianne de la part des Macron d’avoir pris à leur service le plus dangereux des paparazzi…
Comment disait-il déjà ce farouche opposant…
Ah oui, il est quand même très fort…
