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Le péril jeune pour Emmanuel Macron, le Pass rail et des espaces publics dégenrés

La revue de presse

5 avril 2024

Episode - 00 minutes - Société

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  Audio -     Vidéo -   5 avril 2024 

Description de l'épisode

Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, les moins de 35 ans se détournent d'Emmanuel Macron et la mise en place du Pass rail.


Le péril jeune

Le chiffre est cruel pour le plus jeune président de la République de l’histoire, les moins de 35 ans se détournent de lui. Selon un sondage Ifop Fiducial pour le Figaro, seuls 7% des jeunes envisagent de voter pour la liste macroniste aux Européennes. En 2019, ils étaient plus du double…

Alors pour qui votent ces jeunes, dont on sait que le cœur penche traditionnellement à gauche ?

Le PS n’en séduit que 6%. Les Insoumis à Peine 10%, 14% pour les écologistes. Vous avez sans doute deviné : c’est Jordan Bardella qui remporte la mise : 30% des 18/35 ans ont l’intention de voter pour la liste RN au mois de juin prochain.

L’Etat nounou va bien

Des jeunes qui n’ont d’ailleurs pas la reconnaissance du ventre, à l’endroit d’un pouvoir politique qui va pourtant leur offrir la quasi-gratuité du train cet été.

« L’Etat et les Régions instaurent un pass-rail pour les jeunes » s’enthousiasme La croix, qui trouve effectivement l’idée excellente. Et d’expliquer que ce dispositif devrait permettre à 700 000 jeunes de moins de 27 ans de voyager cet été de façon illimité pour 49 petits euros…

Ben voyons ! Ce n’est pas comme si l’Etat devait faire des économies partout… Ce n’est pas comme si nous avions 3.200 milliards de dette… A la une de l’opinion le sang d’Olivier Baccuzat ne fait qu’un tour… « l’Etat nounou continue à bien se porter en France ». ET hop 15 millions de dépense en plus…

Mais « comment après ça, dire que le « quoi qu’il en coute est fini ! » écrit l’éditorialiste. Comment expliquer que des économies sont nécessaires quand on dépense à tout va non sans arrière-pensées électorale ?

« Que l’on parle de retraites, d’énergie, d’éducation ou de transport. ; Les cadeaux n’existe pas rappelle Baccuzat, Il n’y a que des libéralités dont la facture devra tôt ou tard être assumé par la collectivité ». 

Dire qu’aujourd’hui il n’y a pas de travail est faux

D’autres mots pas très agréables à entendre ce matin : ceux d’Éric le Boucher à la une des Echos.

L’éditorialiste est l’un des rares à oser défendre un durcissement de l’assurance chômage.

Et ce n’est pas facile a entendre « parce qu’un demi-siècle de faux Keynésianisme a convaincu l’opinion de 3 fausseté » écrit-il :

« D’abord que le chômage serait une fatalité ».

« Deuxièmement que c’est à l’Etat de créer des emplois ».

« Et troisièmement que vivre sans travailler est une vie normale.

Dire qu’aujourd’hui il n’y a pas de travail est faux » martelle-t-il.

« Il y a aujourd’hui des centaines de milliers d’emplois disponible. Et dire que ce sont des jobs dégradés est au ¾ faux… »

Le choix de se taire

Sinon toute la presse ne revient pas sur le Lynchage de cette collégienne de Montpellier ce matin. Si le parisien lui consacre sa une et les 2 pages suivantes, si la plupart des journaux y reviennent peu ou prou. Assez bizarrement certains préfère garder le silence. Les lecteurs du Monde, grand quotidien de gauche seront peut être surpris de constater que leur journal ne lui consacre pas un entrefilet, pas une ligne. Nouvelle exemple d’invisibilisation d’informations qui frappe toute une partie de la presse et de classe politique…

Phénomène que constate d’ailleurs Vincent Trémollet de Villers. A la une du Figaro, il prend la plume « contre cette société qui vote des lois sur la discrimination capillaire mais qui laisse une jeune fille se faire battre à mort devant son école ». « Contre ce microcosme prompt à dénoncer des « violences symboliques » tandis qu’explose sur le trottoir d’en face, une sauvagerie des temps barbare. »

Certains peuvent regarder ailleurs, ou n’y voir qu’un insignifiant fait divers, « c’est la France entière prévient-il qui se sent harcelée par cette violence ordinaire ».

Décrocher la ponponne.

Pour conclure après cela et la transition est toute trouvée : femme actuelle propose à ses lectrices un étonnant palmarès des villes où il fait bon vivre…. Pour les femmes ! Et de nous expliquer que certaines municipalités luttent plus que d’autres contre le harcèlement (ce qui est très bien), que certaines cités essaient de « dégenrer les espaces ». Ce qui est déjà plus abscons…

Alors vous jetterez un coup d’œil au classement, coup de bol, Montpellier n’arrive pas en tête… C’est Strasbourg qui décroche le ponpon ou plutôt la ponponne…

Et tout en parcourant ce dossier, j’avoue, ma pensée s’est un peu égarée. On repense tout d’un coup à la Cité des femmes de Federico Fellini. Et puis on s’amuse à imaginer un magazine qui proposerait un classement des villes où il fait bon vivre pour… les Hommes !

Suggestion :

- 1er kaboul

- 2eme Téhéran

- 3eme la cité de la Castelane à Marseille…

J’arrête là mes billevesées pour terminer de manière ultra politiquement correcte. Peut-être que les villes où il fait vraiment bon vivre, ce sont ces cités inclusives où hommes, femmes et surtout personnes en interrogation de genre peuvent vivre ensemble en bonne harmonie.

Bon Week end, et bonne lecture de femme actuelle !

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